B. LES MOYENS MIS EN oeUVRE
Depuis
la fin de l'année 1997, on relève :
- un renforcement de présence humaine dans les gares et dans les
trains :
Pour l'Ile-de-France, le programme triennal sûreté 98/99/2000 a
prévu une augmentation de 245 agents de la SUGE (462 agents du
cadre permanent). Le dispositif " emplois-jeunes " a conduit à
une première programmation de 434 emplois-jeunes, dont
320 pour la seule activité transports de l'Ile-de-France. Cet
effectif a ensuite été augmenté de 213 unités.
A la fin du mois d'octobre 1998, cette programmation a été
renforcée et c'est ainsi plus de 1.000 agents du cadre permanent et
plus de 900 emplois-jeunes qui, sur trois ans, vont traduire le
renforcement des présences humaines de service et de sécurisation
dans les transports de l'Ile-de-France. Au 31 mai 1999, la
réalisation effective est supérieure à la moitié du
programme.
L'accroissement des moyens humains affectés à la
sécurité des personnes et des biens a été
réalisé et l'effectif global des agents de Surveillance
Générale est ainsi aujourd'hui de plus de 1.500 agents, dont
700 pour l'activité Ile-de-France.
1 % de l'effectif de la SNCF agit ainsi exclusivement en réponse
à l'insécurité.
Une coordination accrue avec les forces de police s'établit notamment
dans le cadre des contrats locaux de sécurité.
Des efforts plus spécifiques à l'insécurité des
transports ont également été engagés :
création d'une brigade des transports ferrés de la Police de
l'Air et des Frontières (PAF) pour les transports de
l'agglomération lilloise, programme d'installation de commissariats dans
12 gares de l'Ile-de-France.
Un rapprochement des PC de sûreté de la SNCF et de la PAF a
été, par ailleurs, engagé.
- des investissements et travaux :
Au-delà des rénovations de gares et des aménagements de
locaux pour les forces de police et les PC sûreté, des
investissements et travaux ont été lancés pour
réduire la vulnérabilité de certains sites et aussi
réduire le sentiment d'insécurité des clients, des
riverains et des personnels, en recherchant une amélioration de
différents facteurs d'environnement : accessibilité,
éclairage, moyens d'alerte et de communication (bornes d'appel,
vidéo-surveillance), protections contre déprédations,
etc...
Un effort permanent de la SNCF consiste à compenser quotidiennement les
conséquences des déprédations volontaires de
bâtiments et de rames : 350 millions de francs sont ainsi
consacrés à des réparations de dégâts divers.
- des participations à diverses actions partenariales :
En premier lieu, la SNCF s'est engagée à favoriser la
création d'emplois d'agents locaux de médiation sociale qui
interviendraient, dans le cadre d'un contrat local de sécurité,
sur des espaces partagés, aux abords des gares ou dans des zones
d'échanges intermodaux.
L'engagement de la SNCF concerne le financement de l'équivalent de 500
agents locaux de médiation sociale à temps plein.