B. LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Les crédits consacrés à la sécurité routière atteignent 533,5 millions de francs pour 2000, soit une augmentation sensible, de 14,7 % par rapport à 1999 (455 millions de francs).
1. Les dépenses ordinaires
Les
dépenses ordinaires représentent 346,1 millions de francs
pour 2000, soit une progression de 21,6 % (271,3 millions de francs
en 1999).
Au sein des dépenses ordinaires, les moyens des services atteignent
335,1 millions de francs. Ils sont en progression de 22,3 % d'une
année sur l'autre.
L'essentiel de ces crédits, soit 139,5 millions de francs, est
attribué au fonctionnement et à la maintenance des moyens
d'exploitation et d'alerte (chapitre 35.43, article 20).
Les actions locales de sécurité routière
bénéficient de 44 millions de francs (chapitre 37.06,
article 21), tandis que le chapitre réservé aux dépenses
diverses relatives aux activités du délégué
interministériel à la sécurité routière
bénéficie d'une dotation de 69,5 millions de francs en
progression de 38,6 % par rapport à 1999.
2. Les dépenses en capital
Les
dépenses en capital reçoivent 187,36 millions de francs de
crédits de paiement pour 1999, soit une stabilisation à
+ 1,4 % par rapport au budget de 1999 (183,6 millions de francs).
Quant aux autorisations de programme, elles représentent
189,6 millions de francs, soit une progression en francs courants de
3 % par rapport à 1999.
a) Les investissements exécutés par l'Etat (titre V)
Les
investissements exécutés par l'Etat reçoivent
183,6 millions de francs de crédits de paiement pour 2000 contre
179,6 millions de francs en 1999.
Les autorisations de programme atteignent, quant à elles,
186 millions de francs contre 180 millions de francs l'année
dernière.
L'ensemble des crédits de paiement est dédié aux actions
déconcentrées de sécurité et de circulation
(chapitre 53.48, articles 30 et 40).
b) Les subventions d'investissement accordées par l'Etat (titre VI)
Les
subventions d'investissement bénéficieront de 3,76 millions
de francs de crédits de paiement contre 4 millions de francs
l'année dernière.
Les autorisations de programme voient leur dotation passer de 4 millions
à 3,6 millions de francs.
L'ensemble de ces dotations est affecté aux organismes contribuant
à la prévention des accidents (chapitre 63.48,
article 10).