4. Les autres actions de formation à la charge de l'Etat
Concernant les autres programmes de formation, on observe une
baisse
de 55 % des crédits alloués à la formation des
cadres, comme en 1997 et 1998, 6.000 stages en faveur des cadres sont
prévus.
Par ailleurs, les effectifs des stages de formation (stages d'insertion et de
formation à l'emploi et stages d'accès à l'emploi)
devraient baisser de 12,5 % en 1999. Ces coupes participent aux
redéploiements décidés par la ministre pour permettre le
bouclage du financement du plan emplois-jeunes.
Les crédits alloués à l'insertion par l'économie se
monteront à 363 millions de francs en 1999 contre 348,46 millions
en 1998, l'objectif est de doubler en trois ans la capacité d'accueil
des entreprises d'insertion et des entreprises de travail temporaire
d'insertion.
Concernant les actions de formation à la charge de l'Etat, on peut noter
une baisse des crédits alloués à la politique
contractuelle et la reconduction des crédits alloués aux contrats
de plan Etat-Régions. Ces crédits, qui s'élèvent
à environ 900 millions de francs, servent à financer des
actions de formation des salariés dans le cadre de la politique
contractuelle avec les branches professionnelles, ils permettent
également de rénover les centres de formation des apprentis (CFA).
Par ailleurs, l'Etat devrait verser 2,71 milliards de francs à l'UNEDIC
au titre de l'allocation de formation-reclassement (AFR), soit un montant
comparable à celui de 1998.