4. Une insertion professionnelle en net progrès
L'enseignement professionnel se caractérise également par une bonne insertion sur le marché de l'emploi des élèves qui l'ont fréquenté. Celle-ci progresse avec le niveau du diplôme préparé et obtenu, les bacheliers professionnels étant moins souvent au chômage que leurs camarades des sections générales et technologiques .
De plus, le taux d'emploi en CDI des diplômés de l'enseignement secondaire professionnel est en net progrès , comme en témoignent les résultats des enquêtes Génération 98 et Génération 2001 menées par le Centre d'étude et de recherche sur les qualifications (CEREQ). Cela est vrai pour les titulaires non seulement d'un baccalauréat, mais aussi d'un CAP et d'un BEP . Cette évolution est d'autant plus remarquable que dans le même temps, la situation des titulaires d'un DUT ou d'un BTS tertiaire se dégradait.
Ces résultats témoignent de la reconnaissance par le marché du travail de la grande qualité des formations délivrées par l'enseignement professionnel. Celui-ci se heurte toutefois à un problème majeur : si l'insertion des diplômés ne fait pas de réelle difficulté, le nombre des élèves arrêtant leurs études en cours de secondaire professionnel est très important . Il faut toutefois souligner que même interrompues, des études secondaires professionnelles permettent une meilleure insertion.