B. VERS UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DE L'INTÉRET DU CONSOMMATEUR
M. Mario Monti a reconnu que la décision devait refléter un bilan entre l'atteinte portée à la concurrence et les gains économiques de la concentration, susceptibles de profiter, au moins en partie, au consommateur. Il a indiqué qu'il appartiendrait aux entreprises concernées de démontrer qu'il y avait un gain pour le consommateur dans l'opération.
Cet élément est particulièrement important, dans la mesure où la concurrence n'est plus un objectif en soi, coupé de toute réalité économique ou sociale. La politique de la concurrence se rapprocherait donc de sa vocation originelle et légitime : la défense et la promotion des intérêts du consommateur.