B. LA POSITION DE LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE AU SEIN DE L'OCDE

En accordant à sa recherche intérieure 2,18 % du PIB, la France, pour 1998, est au regard de cet indicateur à la 4ème place parmi les sept pays les plus importants de l'OCDE , derrière le Japon (3,03 %), les États-Unis (2,74 %) et l'Allemagne (2,29 %). La Grande-Bretagne se trouve au 5ème rang, avec 1,83 %.

Plusieurs pays de taille économique moyenne consacrent une part importante de leur PIB à la recherche : c'est le cas de la Suède (3,70 % en 1997), de la Suisse (2,73 % en 1996) et, dans une moindre mesure, des Pays-Bas (2,04 % en 1997). C'est ainsi que, si l'on considère les 23 pays de l'OCDE, notre pays se classe en huitième position, en-dessous de la moyenne de l'OCDE (part moyenne de la DIRD dans le PIB : 2,23 %) pour la part de ses dépenses intérieures de recherche dans la richesse nationale, comme le montre le tableau suivant :

DEPENSES DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT DANS 23 PAYS

Dépenses intérieures de R&D

nombre

En milliards de dollars courants (7)

en % du PIB

de chercheurs

(en milliers) (2)

États-Unis (1998)

227

2,74

965(3)

Japon (1998)

92

3,03

604

Allemagne (1998)

43

2,29

238

France (1998)

28

2,18

155

Royaume-Uni (1998)

24

1,83

158

Corée du sud (1998)

17

2,52

103(6)

Chine (1996)

15

0,61

559(5)

Italie (1998)

13

1,02

76(6)

Canada (1998)

12

1,64

85(4)

Inde(1994) (1)

11

0,73

137

Pays-Bas (1997)

7

2,04

38(6)

Suède (1997)

7

3,70

37

Australie (1996)

7

1,64

61(5)

Taiwan (1995)

6

1,81

63

Espagne (1998)

6

0.90

60

Suisse(1996)

5

2,73

22

Belgique (1995)

3

1,57

23(4)

Autriche (1998)

3

1,63

13(3)

Finlande (1998)

3

2,90

24

Danemark (1998)

3

1,92

17(6)

Norvège (1997)

2

1,67

18

Irlande (1997)

1

1,41

8(6)

Nouvelle-Zélande(1997)

0,7

1,13

8

Total OCDE (1998)

518

2,23

2 982 (6)

Dont Union Européenne (1998)

144

1,81

857 (6)

Source : OCDE, Eurostat et services statistiques nationaux

(1) dans le cas de l'Inde, la recherche universitaire n'est pas retenue

(2) évalué en équivalent temps plein et y compris les ingénieurs de recherche

(3) 1993  ; (4) 1995  ; (5) 1996 ; (6) 1997

(7) évaluées en dollars sur la base des parités de pouvoir d'achat de l'OCDE

Si notre pays est quatrième en valeur absolue, il n'est que huitième en part du PIB consacrée à la recherche.

En outre, par rapport à sa population active, la France, avec 6,0 chercheurs pour mille actifs , se classe derrière les États-Unis (7,4 pour mille), le Japon (8,5 pour mille), et au même niveau que l'Allemagne. Elle précède le Canada (5,4 pour mille), le Royaume-Uni (5,1 pour mille) et l'Italie (3,2 pour mille). Il faut souligner que, selon cet indicateur, plusieurs pays moins peuplés se situent dans le peloton de tête : en particulier la Norvège, la Suède et la Finlande (autour de 8 pour mille) .

Le rapport d'activité du Comité national d'évaluation de la recherche, remis en avril dernier, souligne qu'en 1997, la DIRD connaissait une baisse de 1,4 % en volume par rapport à l'année précédente et qu'entre 1993 et 1997, elle était passée de 2,45 % à 2,17 % du PIB.

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