CHAPITRE III -
LA
RATP
A. L'ÉVOLUTION DU TRAFIC
L'évolution du trafic voyageurs à la RATP est retracée dans le tableau ci-dessous :
TRAFIC ANNUEL DE LA RATP
(en millions de
voyages)
Trafic mesuré |
Variation en % |
||||
1990 |
1994 |
1999 |
1999/1990 |
1999/1994 |
|
Métro |
1 222,374 |
1 169,857 |
1 190,249 |
- 2,6 % |
+ 1,7 % |
RER |
361,821 |
363,793 |
384,147 |
+ 6 2 % |
+ 5,6 % |
Réseaux de surface Lignes d'autobus de Paris et Noctambus |
|
|
|
|
|
Lignes et services d'autobus de banlieue |
465,500 |
467,238 |
511,366 |
+ 9,9 % |
+ 9,4% |
Autres |
23,071 |
42,727 |
+ 85,2 % |
||
Total RATP |
2 380,835 |
2 364,242 |
2 487,329 |
+ 4,5 % |
+ 5,2 % |
Le tableau ci-dessous donne les résultats de trafic pour le premier semestre 2000 comparés à ceux du premier semestre 1999.
(EN MILLIONS DE VOYAGES)
Trafic mesuré |
Variations en % |
||
1999 |
2000 |
2000/1999 |
|
Métro |
622 |
633 |
+ 1,7 % |
RER |
201 |
203 |
+ 0,9 % |
Réseaux de surface |
|||
Lignes d'autobus de Paris et Noctambus |
187 |
190 |
+ 1,6 % |
Lignes de banlieue et tramway |
293 |
305 |
+ 4,0 % |
TOTAL RATP (avec Orlyval) |
1 305 |
1 332 |
+ 2,1 % |
Au cours du premier semestre 1999, le trafic de la RATP a connu une forte croissance. A partir du second trimestre, la mise en service d'Eole au cours de l'été semble avoir " délesté " le métro et les autres RER ; cependant, selon la RATP, la forte baisse du chômage ainsi que le renforcement de la croissance économique et de la consommation ont entraîné dès le second trimestre 2000 un nouvel essor du réseau ferré.
Le tableau ci-après donne les statistiques de trafic de 1999 , une extrapolation de trafic pour l'année 2000 effectuée à partir des résultats du premier semestre et les perspectives pour 2001 .
(EN MILLIONS DE VOYAGES)
Trafic mesuré |
|||
1999 (observé) |
2000 (prévision) |
2001 (prévision) |
|
Métro |
1 190 |
1 208 |
1 214 |
RER |
384 |
395 |
397 |
Réseaux de surface |
|||
Lignes d'autobus de Paris et Noctambus |
353 |
356 |
358 |
Lignes de banlieue et tramway |
554 |
571 |
574 |
Total RATP (avec Orlyval) |
2 485 |
2 537 |
2 550 |
Pour expliquer ses modestes prévisions de trafic pour 2001 (0,5 %), la RATP fait valoir la rareté des bureaux disponibles dans les quartiers traditionnels des affaires de Paris, et, partant, la localisation de plus en plus fréquente des nouvelles entreprises et des nouveaux emplois en petite et grande couronne, zones dans lesquelles les transports en commun sont -on le sait- moins attractifs que la voiture particulière.
On peut rappeler -non sans malice- que ces prévisions de la RATP contrastent avec les intentions affichées par le Gouvernement, notamment à l'occasion de l'examen du projet de loi " Solidarité et renouvellement urbains " en faveur du développement des transports collectifs en zone périurbaine !