PAYS-BAS
Les
horaires d'ouverture des commerces de détail sont régis par une
loi de 1996
.
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1) La règle générale
Du
lundi au samedi, les commerces de détail peuvent être ouverts de 6
à 22 heures.
En outre, l'ouverture au-delà de 22 heures est possible, le conseil
municipal pouvant
accorder soit des autorisations
générales par arrêté applicable à tous les
commerces soit des dérogations ponctuelles sur demande. L'octroi d'une
telle dérogation est subordonné au respect de critères
déterminés dans l'arrêté municipal relatif aux
horaires des commerces de détail (absence de nuisances pour le voisinage
par exemple) et au paiement d'un droit, variable selon les communes, mais
généralement compris entre 25 et 50 €.
En revanche, le conseil municipal ne peut prendre aucune décision
tendant à la restriction des horaires.
Sous l'empire de la loi de 1976, l'ouverture des commerces en semaine
était impossible au-delà de 18 heures, sauf le jeudi ou le
vendredi. De plus, le samedi, les magasins devaient fermer à 17 heures.
Par ailleurs, les commerçants devaient respecter une limite
hebdomadaire, qui avait été portée de 52 à 55
heures.
La fermeture dominicale doit être respectée,
à moins
que le commerçant n'adhère à une religion qui respecte un
autre jour de repos
hebdomadaire. Dans ce cas, la fermeture dominicale
doit être remplacée. Les commerces doivent également
être fermés les
jours fériés
.
D'après la loi sur les infractions de nature économique, le
non-respect de ces dispositions est puni d'une amende de quatrième
catégorie, dont le montant et compris entre 4 500 et
11 250 €.
2) Les principales exceptions sectorielles et géographiques
Elles
sont déterminées dans le
règlement relatif aux
dispenses des obligations prévues par la loi
. Elles concernent
principalement les magasins situés dans les gares et les
aéroports, les stations service, les kiosques à journaux...
La loi donne au conseil municipal la possibilité d'accorder soit des
autorisations générales d'ouverture par arrêté soit
des dérogations ponctuelles
(2(
*
))
sur demande pour les deux motifs
suivants :
-
tourisme
, pour autant que la force d'attraction touristique de la
commune ne réside pas dans l'ouverture dominicale des magasins ;
-
implantation frontalière
.
Dans le premier cas, l'arrêté municipal peut limiter la
possibilité d'ouverture dominicale à une partie du territoire de
la commune, à certains commerces ou à certains horaires. Dans le
second, il a l'obligation de la limiter à une partie du territoire de la
commune et peut inclure d'autres restrictions.
La loi permet au conseil municipal de prendre un arrêté
municipal ou d'accorder des dérogations ponctuelles
(2)
sur
demande pour l'
ouverture
dominicale
des commerces alimentaires
entre 16 heures et minuit
. La loi exclut que le conseil municipal
accorde de telles autorisations à plus d'un commerce pour
15 000 habitants. Dans les communes de moins de
15 000 habitants, un seul commerce peut bénéficier de
cette disposition.
3) Les dérogations à la fermeture dominicale
Chaque année,
le conseil municipal
peut
fixer
douze dimanches
ou jours
fériés
pendant
lesquels l'ouverture des commerces de détail est possible. La
décision du conseil municipal peut concerner l'ensemble de la commune ou
seulement une partie du territoire.
La loi donne également au conseil municipal la possibilité
d'exempter les commerces de détail du respect de la fermeture dominicale
dans «
des circonstances
particulières et
imprévues
». Il peut le faire en vertu d'un
arrêté municipal applicable à tous les commerces ou en
réponse à une demande ponctuelle
(3(
*
)).