Dès 1918, Gaston MONNERVILLE s'inscrit au Barreau de Toulouse. Reçu, en 1921, au Concours des Secrétaires de la Conférence, il obtient la Médaille d'Or « Alexandre FOURTANIER » qui récompense l'un des meilleurs Secrétaires. A ce titre, il prononce, à une séance solennelle de rentrée, un discours remarqué sur « La Critique et le Droit de Réponse ». Gaston MONNERVILLE quitte Toulouse et s'inscrit, en 1921, au Barreau de Paris. Il entre bientôt au cabinet d'un célèbre avocat (et futur homme d'Etat), César CAMPINCHI (1882-1941), dont il sera, pendant huit ans, le principal collaborateur. En 1923, il est reçu au Concours des Secrétaires de la Conférence des Avocats, à la Cour d'Appel de Paris. En 1927, il est élu Président de l'Union des Jeunes Avocats. Gaston MONNERVILLE plaide plusieurs grands procès. Et surtout, il s'illustre, à l'âge de 34 ans, en 1931, dans l'affaire « GALMOT ». Inculpés, après l'émeute provoquée, en 1928, par la fraude électorale et par la mort suspecte de Jean GALMOT, quatorze Guyanais sont traduits devant la Cour d'Assises de Nantes. Avec FOURNY, ZEVAES et Henri TORRES, G. MONNERVILLE assure leur défense. Sa plaidoirie produit un effet considérable sur les jurés, qui se prononcent pour l'acquittement. | |