M. Philippe Dominati. Au cours des discussions budgétaires précédentes, sur toutes les travées de cet hémicycle, un certain nombre de mes collègues se sont émus des conditions particulièrement concurrentielles et difficiles que devait affronter l’industrie cinématographique française.
En effet, la France joue un rôle très particulier dans le cinéma mondial : si elle est la première destination touristique du monde, elle occupe le deuxième rang de la production cinématographique. Pourtant, elle doit faire face à la concurrence de ses voisins allemands et anglais, mais aussi, depuis quelques années, à celle des anciens pays de l’Est et des pays de l’Europe centrale.
Ainsi, pour ne citer que cet exemple, récemment, une superproduction américaine dont l’action se déroulait à Paris a été tournée à Prague. En effet, mes chers collègues, Prague est la ville qui présente le plus de similitudes avec la capitale française !
Une production cinématographique d’origine étrangère tournée sur le territoire français représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 millions d'euros, quatre à cinq fois plus qu’une production française. Par ailleurs, elle crée des emplois : en moyenne, 300 emplois pour une durée de trente à trente-six mois.
Recevant récemment la Fédération des industries du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Multimédia, le Président de la République s’est dit favorable à la création d’un crédit d’impôt.
Tel est l’objet de cet amendement, qui prévoit un crédit d’impôt égal à 20 % du montant des dépenses éligibles, avec un cahier des charges extrêmement précis.
J’ai bien conscience que, sur le plan technique, cet amendement n’est pas parfait. Il vous appartiendra, monsieur le ministre, d’y apporter les corrections souhaitables.
M. le président. Le sous-amendement n° II-412, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Après le premier alinéa du texte proposé par le III de l'amendement n° II-310 rectifié bis pour l'article 220 Y du code général des impôts, insérer un alinéa ainsi rédigé :
« L'excédent de ce crédit d'impôt constitue, au profit de l'entreprise de production exécutive, une créance sur l'État d'un montant égal. Cette créance est inaliénable et incessible.
La parole est à M. le ministre.
M. Eric Woerth, ministre. Il s’agit d’un travail engagé de longue date : vous aviez déjà proposé un dispositif similaire l’année dernière, monsieur le sénateur.
Le sous-amendement du Gouvernement vise à substituer, pour des questions techniques et juridiques, à la réduction d’impôt de l'amendement n° II-310 rectifié bis un crédit d’impôt, puisque les personnes qui bénéficieront de cette mesure ne sont en général pas imposables. C’est l’un des rares crédits d’impôt qui devrait rapporter de l’argent.
Sous cette réserve, le Gouvernement émet un avis favorable sur cet amendement.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Philippe Marini, rapporteur général. La commission est assez partagée sur un tel sujet. En effet, d’un côté il y a la pureté de notre doctrine consistant à ne pas créer de nouvelle niche fiscale, à ne pas agrandir les niches existantes (Exclamations sur les travées du groupe socialiste),…
M. Jean-Pierre Godefroy. Ça vous arrange !
M. Philippe Marini, rapporteur général. …et c’est ce que nous faisons en l’espèce. D’un autre côté, il y a l’emploi, l’activité, l’influence culturelle de la France. Il est assez difficile d’arbitrer entre ces considérations.
La commission a naturellement tendance à suivre le Gouvernement, mais je souhaiterais que l’on réfléchisse à une clause de francophonie lors de la réunion de la commission mixte paritaire. Je me tourne en cet instant vers le président de la commission des affaires culturelles, Jacques Legendre, qui en a fait un combat depuis de nombreuses années.
M. Jean-Claude Carle. Excellent président !
M. Philippe Marini, rapporteur général. À chaque fois que l’on aide le domaine de la production culturelle avec de l’argent public, la francophonie devrait, elle aussi, être au rendez-vous.
M. Michel Charasse. Très bien !
M. Philippe Marini, rapporteur général. Ce point devrait pouvoir être précisé dans le texte définitif que nous allons élaborer en commission mixte paritaire.
Le Gouvernement en accepte-t-il le principe ? Si tel est le cas – et je parle sous le contrôle du président de la commission des finances, que, certes, je n’ai pas vu opiner et qui a aussi un codicille – je m’en remets à l’avis du Gouvernement, tout en souhaitant que la clause de francophonie soit introduite.
M. Alain Gournac. Très bien !
M. le président. La parole est à M. le président de la commission des finances.
M. Jean Arthuis, président de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation. Je rejoins le souhait de M. le rapporteur général de privilégier la francophonie. Mais la semaine dernière, lorsque le Président de la République énonçait les grandes lignes du plan de relance, il a fait part de sa volonté de lutter contre les délocalisations. Or, j’observe que les tournages des créations cinématographiques ont de moins en moins lieu sur le territoire national. Je voudrais être sûr que ce crédit d’impôt ne sera pas un encouragement à mobiliser des moyens hors du territoire national. Mes chers collègues, je veux vous rendre attentifs au fait que les acteurs de la création cinématographique sont assez prompts à délocaliser un certain nombre d’activités.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Eric Woerth, ministre. La clause de francophonie m’inspire peu, malgré tout le respect que j’ai pour vous, monsieur le rapporteur général. L’idée est de faire en sorte que des tournages étrangers, notamment américains, soient effectués en France. J’imagine que les œuvres seront tournées dans la langue de leur création. Il existe des avantages fiscaux pour les sociétés de production françaises. En l’occurrence, est en cause la notion d’attractivité.
Le Gouvernement est favorable à l’amendement n° II-310 rectifié bis, modifié par son sous-amendement.
M. le président. La parole est à M. Serge Lagauche pour explication de vote.
M. Serge Lagauche. Mes chers collègues, le mécanisme de crédit d’impôt entré en vigueur en 2004 en faveur de la production cinématographique, élargi ensuite au secteur audiovisuel, a montré son efficacité. En effet, de nombreux tournages ont pu être ainsi relocalisés sur le territoire national. En 2007, parmi les 185 films d’initiative française ayant reçu un agrément des investissements au titre du soutien financier, 120 ont fait l’objet d’une demande d’agrément provisoire du crédit d’impôt. Pour la réalisation de ces films, 95,1 % des dépenses sont effectuées en France. Au total, sur les quatre années de fonctionnement du système du crédit d’impôt, soit de 2004 à 2007, pour 68,7 % des films plus de 90 % des dépenses de production ont été réalisés en France, contre 51,9 % en 2003.
Il apparaît néanmoins nécessaire de renforcer l’attractivité de notre territoire pour la localisation des tournages effectués par des entreprises de production cinématographiques ou audiovisuelles établies hors de France.
En effet, si notre pays reste éminemment attirant pour les cinéastes avec son patrimoine et ses décors naturels variés, il apparaît plus coûteux qu’un certain nombre de ses voisins qui pratiquent de forts dégrèvements fiscaux.
Chaque année, les dépenses totales des réalisations étrangères en France représentent entre 50 et 75 millions d’euros. Les tournages américains constituent la majeure partie des retombées immédiates sur notre territoire. Ainsi, entre 2005 et 2007, les plus gros tournages ont généré chacun entre 10 et 20 millions d’euros de dépenses directes. Mais ces chiffres peuvent progresser.
Dans le rapport pour avis que j’ai présenté au nom de la commission des affaires culturelles sur le budget de la culture, j’avais évoqué, à cette fin, le projet de création d’un crédit d’impôt international. J’avais indiqué en séance que nous soutenions cette initiative.
Ce projet nous parvient au travers du présent amendement. Je tiens donc à réitérer la position exprimée par la commission, par la voie de son rapporteur. Ce crédit d’impôt aura un impact positif en termes d’emplois tant artistiques que techniques. Il contribuera à une meilleure connaissance de la culture, du patrimoine et du territoire français. Il aura aussi des retombées dans le domaine touristique. En effet, l’impact touristique des tournages réalisés sur notre territoire est très important. Selon l’Association des exportateurs de films, plus des deux tiers des touristes étrangers venant en France se disent influencés dans leur décision de visiter notre pays par des images qu’ils ont vues dans des films, que ce soit au cinéma ou à la télévision.
Pour toutes ces raisons, la commission des affaires culturelles soutient l’amendement n° II-310 rectifié bis. (Mme Gisèle Printz applaudit.)
M. le président. La parole est à M. Michel Charasse, pour explication de vote.
M. Michel Charasse. M. Woerth vient de présenter un sous-amendement selon lequel l’excédent de crédit d’impôt donne lieu à une créance sur l’État inaliénable et incessible. Dans le cas où l’intéressé a des dettes à l’égard du Trésor public, de l’URSSAF, cela exclut-il tout avis à tiers détenteur ?
Par ailleurs, dans l’amendement n° II-310 rectifié bis figure l’exclusion des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles d’incitation à la violence – tout le monde sait ce que cela signifie – ou à caractère pornographique. Or je me demande si l’on arrivera un jour à définir clairement ce qu’est une œuvre à caractère pornographique, compte tenu de ce qui se dit sur le sujet par exemple dans un certain nombre de festivals cinématographiques ou dans les rencontres d’intellectuels distingués. Existe-t-il une définition précise ?
Le Conseil d’État rendra-t-il un jour un arrêt qui fera jurisprudence avec des formulations ciselées dont il a le secret ?
M. Jean Desessard. Donnez quelques exemples, mon cher collègue !
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Eric Woerth, ministre. Monsieur Charasse, celui qui dispose d’une créance sur l’État ne peut pas la vendre. Mais si l’État a une créance vis-à-vis de la société en cause, l’État compensera.
M. Eric Woerth, ministre. Monsieur le président, le Gouvernement lève le gage sur l’amendement n° II-310 rectifié bis.
M. le président. Il s’agit donc de l’amendement n° II-310 rectifié ter.
Je mets aux voix cet amendement, modifié.
(L’amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi de finances, après l'article 55 quinquies.
L'amendement n° II-407, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Après l'article 55 quinquies, insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans l'article 119 de la loi n° 2007-1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008, la date : « 31 décembre 2008 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2009 ».
La parole est à M. le ministre.
M. Eric Woerth, ministre. Cet amendement technique vise à repousser au 31 décembre 2009 la date limite jusqu’à laquelle les collectivités territoriales peuvent contracter des baux emphytéotiques administratifs en vue de réaliser certaines opérations.
M. Alain Gournac. Très bien !
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Philippe Marini, rapporteur général. Favorable !
M. le président. La parole est à M. Albéric de Montgolfier, pour explication de vote.
M. Albéric de Montgolfier. Je souhaite poser une question à M. le ministre. Les dispositions de la LOPSI applicables à la police, à la gendarmerie et aux bâtiments de la justice avaient été étendues, par voie d’amendement, aux services départementaux d’incendie et de secours, les SDIS. La modification du délai limite prévue par le présent amendement concerne-t-elle également les SDIS ?
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Eric Woerth, ministre. Monsieur de Montgolfier, seul le délai limite est modifié ; le champ d’application, qui comprend les SDIS, demeure en l’état.
M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi de finances, après l'article 55 quinquies.
Nous en avons terminé avec les articles non rattachés de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2009.
Seconde délibération
M. Eric Woerth, ministre. Monsieur le président, le Gouvernement demande au Sénat de procéder à une seconde délibération, en application de l’article 43, alinéa 4, du règlement.
Cette seconde délibération porte sur les articles suivants du projet de loi de finances pour 2009 : article 35 et état B, article 37 et état D, article 50, article 52 bis B, article 54 bis B, article 56 A et, pour coordination, article d’équilibre 34 et état A, et article 39 relatif au plafond des autorisations d’emplois de l’État.
M. le président. En application de l’article 43, alinéa 4, du règlement, le Gouvernement demande qu’il soit procédé à une seconde délibération des articles 35 et état B, 37 et état D, 39, 50, 52 bis B, 54 bis B, 56 A et, pour coordination, de l’article d’équilibre 34 et état A du projet de loi de finances pour 2009.
Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. La commission est favorable à la demande de seconde délibération.
M. le président. Je consulte le Sénat sur la demande de seconde délibération, acceptée par la commission.
La seconde délibération est ordonnée.
La parole est à M. le président de la commission des finances.
M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Je demande une suspension de séance pour permettre à la commission des finances d’examiner les amendements déposés par le Gouvernement.
M. le président. Mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux pendant quelques instants.
La séance est suspendue.
(La séance, suspendue à vingt-trois heures trente, est reprise le mercredi 10 décembre 2008, à zéro heure cinq.)
M. le président. La séance est reprise.
Nous allons donc procéder à une seconde délibération des articles 35 et état B, 37 et état D, 39, 50, 52 bis B, 54 bis B, 56 A et, pour coordination, de l’article d’équilibre 34 et état A du projet de loi de finances pour 2009.
Le Gouvernement a présenté trente-cinq amendements qui portent les numéros B-1 à B-35, et qui vous ont été distribués.
Je rappelle au Sénat les termes de l’article 43, alinéa 6, du règlement : « Dans sa seconde délibération, le Sénat statue seulement sur les nouvelles propositions du Gouvernement ou de la commission, présentées sous forme d’amendements et sur les sous-amendements s’appliquant à ces amendements. »
Article 35 et état B
M. le président. Le Sénat a précédemment adopté l’article 35 dans cette rédaction :
Il est ouvert aux ministres, pour 2009, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 383 062 631 244 € et de370 071 148 538 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
État B
RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL
BUDGET GÉNÉRAL
(En euros) |
|||
Mission |
Autorisations d'engagement |
Crédits de paiement |
|
Action extérieure de l'État |
2 493 165 385 |
2 511 585 695 |
|
Action de la France en Europe et dans le monde |
1 591 400 226 |
1 609 820 536 |
|
Dont titre 2 |
523 993 926 |
523 993 926 |
|
Rayonnement culturel et scientifique |
592 342 458 |
592 342 458 |
|
Dont titre 2 |
87 758 043 |
87 758 043 |
|
Français à l'étranger et affaires consulaires |
309 422 701 |
309 422 701 |
|
Dont titre 2 |
188 536 752 |
188 536 752 |
|
Administration générale et territoriale de l'État |
2 604 167 042 |
2 595 317 141 |
|
Administration territoriale |
1 669 241 373 |
1 669 241 373 |
|
Dont titre 2 |
1 335 287 559 |
1 335 287 559 |
|
Administration territoriale : expérimentations Chorus |
106 778 702 |
106 778 702 |
|
Dont titre 2 |
92 058 201 |
92 058 201 |
|
Vie politique, cultuelle et associative |
244 584 170 |
237 888 262 |
|
Dont titre 2 |
31 994 615 |
31 994 615 |
|
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
583 562 797 |
581 408 804 |
|
Dont titre 2 |
305 031 370 |
305 031 370 |
|
Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales |
3 231 145 228 |
3 481 626 764 |
|
Économie et développement durable de l'agriculture, de la pêche et des territoires |
1 582 074 019 |
1 760 660 013 |
|
Forêt |
290 861 981 |
308 289 443 |
|
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
524 247 170 |
579 747 170 |
|
Dont titre 2 |
271 139 846 |
271 139 846 |
|
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
833 962 058 |
832 930 138 |
|
Dont titre 2 |
678 054 229 |
678 054 229 |
|
Aide publique au développement |
3 370 362 664 |
3 152 342 664 |
|
Aide économique et financière au développement |
1 323 237 147 |
1 041 517 147 |
|
Solidarité à l'égard des pays en développement |
2 020 789 397 |
2 086 489 397 |
|
Dont titre 2 |
230 827 648 |
230 827 648 |
|
Développement solidaire et migrations |
26 336 120 |
24 336 120 |
|
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation |
3 491 423 717 |
3 470 524 512 |
|
Liens entre la nation et son armée |
183 676 067 |
163 376 862 |
|
Dont titre 2 |
126 540 070 |
126 540 070 |
|
Mémoire, reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant |
3 201 749 326 |
3 201 749 326 |
|
Dont titre 2 |
55 958 886 |
55 958 886 |
|
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
105 998 324 |
105 398 324 |
|
Dont titre 2 |
1 900 000 |
1 900 000 |
|
Conseil et contrôle de l'État |
553 114 290 |
549 109 535 |
|
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
310 380 428 |
304 575 673 |
|
Dont titre 2 |
244 749 708 |
244 749 708 |
|
Conseil économique, social et environnemental |
36 955 035 |
36 955 035 |
|
Dont titre 2 |
29 995 551 |
29 995 551 |
|
Cour des comptes et autres juridictions financières |
205 778 827 |
207 578 827 |
|
Dont titre 2 |
170 636 095 |
170 636 095 |
|
Culture |
2 843 747 315 |
2 783 229 820 |
|
Patrimoines |
1 049 184 391 |
1 124 133 265 |
|
Dont titre 2 |
155 282 181 |
155 282 181 |
|
Création |
949 052 937 |
806 731 950 |
|
Dont titre 2 |
58 375 112 |
58 375 112 |
|
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
845 509 987 |
852 364 605 |
|
Dont titre 2 |
389 844 432 |
389 844 432 |
|
Défense |
47 772 877 897 |
37 368 616 039 |
|
Environnement et prospective de la politique de défense |
1 856 250 916 |
1 735 925 916 |
|
Dont titre 2 |
520 842 893 |
520 842 893 |
|
Préparation et emploi des forces |
22 397 004 052 |
21 844 655 984 |
|
Dont titre 2 |
15 503 227 489 |
15 503 227 489 |
|
Soutien de la politique de la défense |
2 567 890 947 |
1 573 494 596 |
|
Dont titre 2 |
807 220 027 |
807 220 027 |
|
Équipement des forces |
20 951 731 982 |
12 214 539 543 |
|
Dont titre 2 |
1 866 529 800 |
1 866 529 800 |
|
Direction de l'action du Gouvernement |
483 864 084 |
532 695 854 |
|
Coordination du travail gouvernemental |
392 347 100 |
385 747 100 |
|
Dont titre 2 |
121 883 000 |
121 883 000 |
|
Présidence française de l'Union européenne |
0 |
69 531 770 |
|
Protection des droits et libertés |
91 516 984 |
77 416 984 |
|
Dont titre 2 |
43 642 000 |
43 642 000 |
|
Écologie, développement et aménagement durables |
10 106 527 054 |
9 925 826 132 |
|
Infrastructures et services de transports |
4 497 018 365 |
4 349 183 365 |
|
Sécurité et circulation routières |
60 489 295 |
60 989 295 |
|
Sécurité et affaires maritimes |
131 101 830 |
133 601 830 |
|
Météorologie |
184 300 000 |
184 300 000 |
|
Urbanisme, paysages, eau et biodiversité |
339 128 427 |
331 344 005 |
|
Information géographique et cartographique |
75 220 000 |
75 688 500 |
|
Prévention des risques |
268 177 425 |
236 177 425 |
|
Dont titre 2 |
36 332 970 |
36 332 970 |
|
Énergie et après-mines |
829 242 511 |
838 692 511 |
|
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire |
3 721 849 201 |
3 715 849 201 |
|
Dont titre 2 |
3 175 162 783 |
3 175 162 783 |
|
Économie |
1 946 776 344 |
1 937 501 984 |
|
Développement des entreprises et de l'emploi |
1 114 563 835 |
1 103 763 835 |
|
Dont titre 2 |
416 302 007 |
416 302 007 |
|
Tourisme |
59 406 944 |
64 206 944 |
|
Statistiques et études économiques |
422 395 326 |
419 120 966 |
|
Dont titre 2 |
364 072 485 |
364 072 485 |
|
Stratégie économique et fiscale |
350 410 239 |
350 410 239 |
|
Dont titre 2 |
178 673 456 |
178 673 456 |
|
Engagements financiers de l'État |
44 697 600 000 |
44 697 600 000 |
|
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
43 040 000 000 |
43 040 000 000 |
|
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
278 800 000 |
278 800 000 |
|
Épargne |
1 162 500 000 |
1 162 500 000 |
|
Majoration de rentes |
216 300 000 |
216 300 000 |
|
Enseignement scolaire |
59 985 651 011 |
59 968 036 228 |
|
Enseignement scolaire public du premier degré |
17 262 876 669 |
17 262 876 669 |
|
Dont titre 2 |
17 199 260 512 |
17 199 260 512 |
|
Enseignement scolaire public du second degré |
28 653 424 220 |
28 626 124 220 |
|
Dont titre 2 |
28 477 122 726 |
28 449 822 726 |
|
Vie de l'élève |
3 768 991 594 |
3 768 991 594 |
|
Dont titre 2 |
1 696 011 352 |
1 696 011 352 |
|
Enseignement privé du premier et du second degrés |
6 942 087 199 |
6 942 087 199 |
|
Dont titre 2 |
6 206 297 629 |
6 206 297 629 |
|
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
2 067 345 561 |
2 063 130 778 |
|
Dont titre 2 |
1 317 289 657 |
1 317 289 657 |
|
Enseignement technique agricole |
1 290 925 768 |
1 304 825 768 |
|
Dont titre 2 |
816 440 626 |
864 440 626 |
|
Gestion des finances publiques et des ressources humaines |
11 595 942 599 |
11 326 438 505 |
|
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
8 303 303 958 |
8 317 423 958 |
|
Dont titre 2 |
6 884 120 196 |
6 884 120 196 |
|
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local : expérimentations Chorus |
16 800 636 |
16 800 636 |
|
Stratégie des finances publiques et modernisation de l'État |
224 154 755 |
290 133 603 |
|
Dont titre 2 |
87 594 852 |
87 594 852 |
|
Conduite et pilotage des politiques économique et financière |
984 677 565 |
870 607 565 |
|
Dont titre 2 |
390 314 544 |
390 314 544 |
|
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 535 943 697 |
1 534 343 697 |
|
Dont titre 2
|
1 025 707 054 |
1 025 707 054 |
|
Fonction publique |
454 076 551 |
220 143 609 |
|
Dont titre 2 |
500 000 |
500 000 |
|
Entretien des bâtiments de l'État |
76 985 437 |
76 985 437 |
|
Immigration, asile et intégration |
507 846 928 |
510 646 928 |
|
Immigration [] |
145 638 836 |
148 438 836 |
|
Dont titre 2 |
35 978 419 |
35 978 419 |
|
Intégration et accès à la nationalité française |
73 108 092 |
73 108 092 |
|
Garantie de l'exercice du droit d'asile |
289 100 000 |
289 100 000 |
|
Justice |
8 304 925 601 |
6 637 839 016 |
|
Justice judiciaire |
2 869 904 377 |
2 825 104 377 |
|
Dont titre 2 |
1 951 454 683 |
1 951 454 683 |
|
Administration pénitentiaire |
4 018 844 116 |
2 461 824 137 |
|
Dont titre 2 |
1 605 214 704 |
1 605 214 704 |
|
Protection judiciaire de la jeunesse |
782 688 523 |
784 681 917 |
|
Dont titre 2 |
417 523 247 |
417 523 247 |
|
Accès au droit et à la justice |
385 329 520 |
317 869 520 |
|
Conduite et pilotage de la politique de la justice : expérimentations Chorus |
236 825 520 |
237 025 520 |
|
Dont titre 2 |
97 506 826 |
97 506 826 |
|
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
11 333 545 |
11 333 545 |
|
Dont titre 2 |
2 950 000 |
2 950 000 |
|
Médias |
1 015 286 151 |
1 010 286 151 |
|
Presse |
282 691 351 |
277 691 351 |
|
Soutien à l'expression radiophonique locale |
26 524 800 |
26 524 800 |
|
Contribution au financement de l'audiovisuel public |
473 000 000 |
473 000 000 |
|
Action audiovisuelle extérieure |
233 070 000 |
233 070 000 |
|
Outre-mer |
1 961 204 742 |
1 870 808 984 |
|
Emploi outre-mer |
1 191 606 438 |
1 191 606 438 |
|
Dont titre 2 |
87 403 938 |
87 403 938 |
|
Conditions de vie outre-mer |
769 598 304 |
679 202 546 |
|
Politique des territoires |
384 011 048 |
372 555 640 |
|
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
344 520 375 |
337 030 189 |
|
Dont titre 2 |
11 600 000 |
11 600 000 |
|
Interventions territoriales de l'État |
39 490 673 |
35 525 451 |
|
Pouvoirs publics |
1 022 725 720 |
1 022 725 720 |
|
Présidence de la République |
112 335 666 |
112 335 666 |
|
Assemblée nationale |
533 910 000 |
533 910 000 |
|
Sénat |
327 694 000 |
327 694 000 |
|
La chaîne parlementaire |
30 735 000 |
30 735 000 |
|
Indemnités des représentants français au Parlement européen |
4 745 974 |
4 745 974 |
|
Conseil constitutionnel |
12 460 000 |
12 460 000 |
|
Haute Cour |
0 |
0 |
|
Cour de justice de la République |
845 080 |
845 080 |
|
Provisions |
271 000 000 |
271 000 000 |
|
Provision relative aux rémunérations publiques |
150 000 000 |
150 000 000 |
|
Dont titre 2 |
150 000 000 |
150 000 000 |
|
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
121 000 000 |
121 000 000 |
|
Recherche et enseignement supérieur |
24 518 261 393 |
24 112 135 969 |
|
Formations supérieures et recherche universitaire |
11 854 602 165 |
11 698 686 740 |
|
Dont titre 2 |
6 760 417 564 |
6 760 417 564 |
|
Vie étudiante |
2 063 874 514 |
2 052 874 514 |
|
Dont titre 2 |
65 131 342 |
65 131 342 |
|
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
5 082 181 762 |
5 050 181 762 |
|
Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources |
1 218 719 584 |
1 218 719 584 |
|
Recherche spatiale |
1 280 247 629 |
1 280 247 629 |
|
Recherche dans le domaine des risques et des pollutions |
295 970 987 |
295 970 987 |
|
Recherche dans le domaine de l'énergie |
663 456 147 |
663 456 147 |
|
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
1 000 011 684 |
869 411 684 |
|
Dont titre 2 |
95 427 524 |
95 427 524 |
|
Recherche dans le domaine des transports, de l'équipement et de l'habitat |
405 805 707 |
328 305 707 |
|
Recherche duale (civile et militaire) |
200 000 000 |
200 000 000 |
|
Recherche culturelle et culture scientifique |
159 855 768 |
157 305 768 |
|
Dont titre 2 |
35 214 948 |
35 214 948 |
|
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
293 535 446 |
296 975 447 |
|
Dont titre 2 |
166 697 502 |
166 697 502 |
|
Régimes sociaux et de retraite |
5 206 130 000 |
5 206 130 000 |
|
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
3 722 360 000 |
3 722 360 000 |
|
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
747 400 000 |
747 400 000 |
|
Régime de retraite des mines, de la SEITA et divers |
736 370 000 |
736 370 000 |
|
Dont titre 2 |
21 800 000 |
21 800 000 |
|
Relations avec les collectivités territoriales |
2 509 882 765 |
2 434 747 646 |
|
Concours financiers aux communes et groupements de communes |
802 190 999 |
739 565 268 |
|
Concours financiers aux départements |
488 867 073 |
485 440 990 |
|
Concours financiers aux régions |
812 502 982 |
812 502 982 |
|
Concours spécifiques et administration |
406 321 711 |
397 238 406 |
|
Remboursements et dégrèvements |
92 822 000 000 |
92 822 000 000 |
|
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
75 497 000 000 |
75 497 000 000 |
|
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
17 325 000 000 |
17 325 000 000 |
|
Santé |
1 128 551 774 |
1 150 653 774 |
|
Prévention et sécurité sanitaire |
463 761 421 |
485 863 421 |
|
Offre de soins et qualité du système de soins |
124 790 353 |
124 790 353 |
|
Protection maladie |
540 000 000 |
540 000 000 |
|
Sécurité |
16 140 045 343 |
16 210 966 612 |
|
Police nationale |
8 531 504 063 |
8 605 338 063 |
|
Dont titre 2 |
7 575 581 303 |
7 575 581 303 |
|
Gendarmerie nationale |
7 608 541 280 |
7 605 628 549 |
|
Dont titre 2
|
6 302 090 003 |
6 302 090 003 |
|
Sécurité civile |
447 161 749 |
419 920 718 |
|
Intervention des services opérationnels |
261 215 803 |
241 184 323 |
|
Dont titre 2 |
127 565 180 |
127 565 180 |
|
Coordination des moyens de secours |
185 945 946 |
178 736 395 |
|
Dont titre 2 |
23 766 248 |
23 766 248 |
|
Solidarité, insertion et égalité des chances |
11 157 469 180 |
11 136 826 838 |
|
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales |
582 468 356 |
582 468 356 |
|
Actions en faveur des familles vulnérables |
836 273 435 |
836 273 435 |
|
Handicap et dépendance |
8 629 134 011 |
8 629 134 011 |
|
Égalité entre les hommes et les femmes |
29 129 707 |
29 129 707 |
|
Dont titre 2 |
11 449 514 |
11 449 514 |
|
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales |
1 080 463 671 |
1 059 821 329 |
|
Dont titre 2 |
806 275 871 |
806 275 871 |
|
Sport, jeunesse et vie associative |
817 145 925 |
790 594 014 |
|
Sport |
212 893 744 |
224 165 273 |
|
Jeunesse et vie associative |
119 458 880 |
120 103 880 |
|
Conduite et pilotage de la politique du sport, de la jeunesse et de la vie associative |
484 793 301 |
446 324 861 |
|
Dont titre 2 |
394 473 000 |
394 473 000 |
|
Travail et emploi |
12 075 489 526 |
12 161 850 886 |
|
Accès et retour à l'emploi |
5 977 104 824 |
6 030 646 184 |
|
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
5 245 734 914 |
5 253 934 914 |
|
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
48 687 336 |
86 107 336 |
|
Dont titre 2 |
1 998 000 |
1 998 000 |
|
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail |
803 962 452 |
791 162 452 |
|
Dont titre 2 |
588 245 035 |
588 245 035 |
|
Ville et logement |
7 597 128 769 |
7 629 008 769 |
|
Prévention de l'exclusion et insertion des personnes vulnérables |
1 118 502 278 |
1 118 502 278 |
|
Politique de la ville |
739 492 570 |
764 492 570 |
|
Aide à l'accès au logement |
4 945 372 500 |
4 945 372 500 |
|
Développement et amélioration de l'offre de logement |
793 761 421 |
800 641 421 |
|
Dont titre 2 |
186 178 000 |
186 178 000 |
|
Totaux |
383 062 631 244 |
370 071 148 538 |
|
|
|
|