L'AVENIR DU GROUPE AÉRONAVAL
LA NÉCESSITÉ D'UN SECOND PORTE-AVIONS
En 2001,
après le retrait du Foch, la France ne pourra plus compter que sur un
seul porte-avions, le
Charles de Gaulle
, dont l'admission au service
actif aura lieu à la fin de cette année. Malgré les atouts
technologiques de ce bâtiment, et en raison de ses périodes
d'indisponibilité, la Marine nationale ne disposera plus, alors, d'une
capacité aéromaritime permanente à la mer.
L'intérêt stratégique et l'utilité
opérationnelle du groupe aéronaval, démontrés par
les crises récentes, justifient que la prochaine loi de programmation
2003-2008, en préparation, intègre la mise en chantier d'un
second porte-avions, au demeurant inscrit dans le modèle d'armée
2015.
La conception du nouveau bâtiment, bénéficiant des acquis
du
Charles de Gaulle
et fondée sur des spécifications
pragmatiques -notamment pour ce qui est du mode de propulsion-, ainsi qu'une
approche industrielle et financière rationnelle, pourraient contribuer
à contenir les coûts de développement et de fabrication.
Cette réalisation permettrait enfin de justifier pleinement les efforts
financiers considérables déjà consentis pour le
Charles
de Gaulle
et son groupe aérien .
Dans l'attente de ce second bâtiment, une coopération
franco-britannique dans le domaine aéronaval prendrait tout son sens,
mise au service des futures capacités européennes de
sécurité et de défense.