1
Selon l'expression de M. Guy
Carcassonne.
2
Histoire pluriséculaire commencée en Angleterre par
la Grande Charte (1215), arrachée à Jean sans Terre par les
barons anglais à la suite de la bataille de Bouvines (1214).
3
Source : rapport de la commission des comptes de la
sécurité sociale de mai 1999, p. 31.
4
Selon l'office européen de statistiques Eurostat, dont le
système de comptabilisation majore de 0,2 point le taux des
prélèvements obligatoires en France en 1997.
5
Groupe de travail sur l'efficacité de la dépense
publique et le contrôle parlementaire. Contrôler réellement,
pour dépenser mieux et prélever moins, Assemblée nationale
XI
ème
législature 1999, p. 37.
6
Michel Borgetto " Sécurité sociale et
démocratie sociale : état des lieux ", Revue
française des finances publiques, n° 64, novembre 1998,
p. 36.
7
Décision n° 60-11 DC sur la loi relative aux
assurances agricoles.
8
Rapport n° 370 (1993-1994) " L'avenir de la
protection sociale et la place du Parlement dans sa définition ",
p. 15 et 16.
9
Rapport n° 188 (1995-1996), p. 14.
10
Décision n° 87-234 DC du 7 janvier 1988.
11
" Les propositions et amendements formulés par les
membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour
conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la
création ou l'aggravation d'une charge publique. "
12
Décision n° 97-388 DC du 20 mars 1997 sur la loi
créant les plans d'épargne retraite.
13
Le projet de loi portant création d'une couverture maladie
universelle en est un bon exemple.
14
" Nouvelles réflexions sur la nature et le
devenir des lois de financement de la sécurité sociale ",
Droit social n° 9/10 septembre-octobre 1997, p. 785.
15
Cf. les trois arguments de contestation mentionnés plus
haut.
16
Journal officiel débats Assemblée nationale,
1
ère
séance du 27 octobre 1998, p. 7361.
17
Dans ses quarante propositions sur la sécurité
sociale annoncées le 15 septembre 1998.
18
Michel Borgetto, op. cit., p. 37.
19
Journal officiel des débats, Assemblée nationale,
1
ère
séance du 13 juin 1996, p. 4245.
20
Rapport Assemblée nationale X
ème
législature n° 3053 , p. 113.
21
" Réflexions pour une politique de
santé ", Espace Social Européen, Documents et
Synthèses n° 29, p. 9, mars 1998.
22
Sur 90 amendements déposés en première
lecture sur le rapport annexé du projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 1999, 30 ont été
adoptés.
23
Le Président de séance a introduit ainsi la
discussion du rapport annexé (JO Débats AN,
2
ème
séance du 30 octobre 1998, p. 7771) :
" En espérant ne pas vous donner l'impression de vouloir
réduire le débat et de limiter votre droit à intervenir,
je vous fais remarquer que tous les sujets ou presque qui font l'objet de ces
amendements ont été débattus au cours des quatre
journées consacrées à l'examen de ce texte. "
24
Le Gouvernement semble l'avoir implicitement reconnu, puisque ces
Etats généraux, annoncés par la déclaration de
politique générale du Premier ministre du 19 juin 1997 pour le
début de l'année 1998, n'ont été
véritablement lancés qu'au mois de décembre 1998.
25
Rémi Pellet, " Le Conseil constitutionnel et
l'équilibre financier de la sécurité sociale " -
Droit social, janvier 1999.
26
Jean-Michel Bélorgey, " A quoi servent les lois de
financement de la sécurité sociale ? " Droit social
n° 9/10 septembre 1998, p. 813
27
En effet, le Conseil constitutionnel a refusé
d'intégrer les règlements des assemblées au " bloc de
constitutionnalité " : " dès lors, l'application
de procédures prévues par ces règlements à des
initiatives extérieures aux assemblées, par exemple à des
amendements du gouvernement, est difficilement envisageable ", G. Arathoon
et S. Corley, " Les lois de financement de la sécurité
sociale : l'inévitable référence aux lois de
finances ", Revue française des finances publiques, n° 64,
novembre 1998, p. 73.
28
G. Arathoon et S. Corley, op.cit.
29
Cour des comptes, rapport sur la sécurité sociale
de septembre 1997, p. 51.
30
Dénommé groupe Delaporte, puis groupe
Déniel, du nom de son animateur.
31
Cf. compte rendu de cette audition à l'annexe I.
32
Rapport 1997 de la Cour des comptes sur la sécurité
sociale, p. 12.
33
Rapport 1997 de la Cour des comptes sur la sécurité
sociale, p. 43-45.
34
" Régimes, branches et fonds de la
sécurité sociale : essai de définition juridique et
financière ", Revue du droit sanitaire et social 35 (1),
janvier-mars 1999, p. 13-28.
35
Le problème se posera notamment pour les
régimes dont les cotisations d'assurance maladie auront totalement
disparu à la suite de la seconde substitution de CSG en 1998.
36
Les schémas -simplifiés- de l'annexe III tentent
d'en rendre compte.
37
En raison de " nombreux problèmes techniques,
notamment dans le cas des agents non titulaires de l'Etat ", Rapport de la
Cour des comptes sur l'exécution des lois de finances pour
l'année 1996, juillet 1997, p. 325.
38
Audition du 1
er
octobre 1997 de M. Pierre Joxe,
Premier président de la Cour des comptes et Mme Marie-Anne Boutin,
rapporteur général par la commission des Affaires culturelles,
familiales et sociales de l'Assemblée nationale (Rapport n°385
1997-1998, p. 65).
39
Hors les 3,5 milliards de francs au titre de la réduction
du temps de travail prévus par le projet de loi de finances.
40
Arrêté du 26 août 1998, paru au Journal
officiel du 8 septembre 1998, p. 13689.
41
Journal officiel du 28 août 1998, p. 13216.
42
Rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de
finances 1997, juillet 1997, p. 331.
43
Cf. compte rendu de l'audition de M. Hervé Le Floc'h
Louboutin à l'annexe I.
44
Débats Assemblée nationale, 2
ème
séance du 30 octobre 1996, p. 6260.
45
Rémi Pellet, " Le Conseil constitutionnel et
l'équilibre financier de la sécurité sociale ". Droit
social n° 1, janvier 1999, p. 21-32.
46
Le législateur organique ayant
préféré ce terme à celui d'exécution.
47
Selon l'expression de la Cour. Elle indique par ailleurs que
" l'analyse a été limitée par la mise à
disposition tardive des données chiffrées définitives, qui
ne sont parvenues à la Cour qu'à la mi-septembre. ". La Cour
constate en outre " qu'elle n'est toujours pas en mesure de
présenter une analyse des comptes de l'ensemble des organismes de
sécurité sociale, puisque ces comptes n'étaient toujours
pas disponibles à la date d'approbation de ce rapport ". (Rapport
1998, p. 3).
48
AN, XI
ème
législature, n° 725.
49
Journal officiel, Débats Assemblée nationale,
2
ème
séance du 30 octobre 1998, p. 7755.
50
Journal officiel Débats Assemblée nationale, p.
7758.
51
Rapport commission des comptes de la sécurité
sociale, septembre 1998, p. 69.
52
Rapport commission des comptes de la sécurité
sociale, mai 1999, p. 43.
53
G. Arathoon et S. Corley, " Les lois de financement de
la sécurité sociale : l'inévitable
référence aux lois de finances ", Revue française des
finances publiques n° 64, novembre 1998, p. 98.
54
Rapport de la Cour des comptes 1998 sur la Sécurité
sociale, p. 60 et 61.
55
Selon l'expression de la Cour, rapport 1998 sur la
Sécurité sociale, p. 60.
56
L'ordonnance organique relative aux lois de finances n'a
été modifiée que deux fois en quarante ans : en 1971
et en 1995 (pour tenir compte de l'instauration de la session unique).
57
Selon l'expression utilisée par la déclaration du
Premier ministre du 15 novembre 1995.
58
Accord annoncé le 31 mai 1999, lors de la réunion
de la commission des comptes de la sécurité sociale.
59
Cf. deuxième partie, A -1. " Le rapport annexé
ne remplit pas sa fonction ".
60
Le Monde, 20 mai 1999, p. 11.
61
Audition devant la commission des Affaires sociales du 18 mai
1999, Bulletin des commissions n° 28 (1998-1999), p. 4167.
62
Cf. deuxième partie, A -3. " La multiplication de
grands débats extérieurs à la loi de financement brouille
leur contenu ".
63
Notre collègue M. Claude Huriet, président du
conseil de surveillance de la CNAF, a fait valoir l'urgence de cette
simplification dans le domaine des prestations familiales.
64
Rapport 1997 sur la sécurité sociale, p.145.
65
Publiée dans le Journal officiel Questions Sénat du
19 novembre 1998, page 3709.
66
Il faut lire " l'article de la loi fixant les
prévisions de recettes ".
67
Cf. annexe IV " Liste des impositions affectées
à la sécurité sociale ".
68
Sans compter les droits sur les tabacs, dont la recette est
partagée entre l'Etat et la CNAMTS.
69
Cf. deuxième partie B, 6.
70
Les objectifs de dépenses concernent les régimes de
plus de 20.000 cotisants, les prévisions de recettes, l'ensemble des
régimes. La masse financière que représentent les
régimes de moins de 20.000 cotisants n'est pas au demeurant
considérable (environ 3 milliards de francs).
71
cf. compte rendu de l'audition de M. Didier Banquy à
l'annexe I.
72
Débats Sénat, séance du 25 juin 1998, p.
3505.
73
Il est à noter que Force Ouvrière a repris
l'idée d'un débat d'orientation dans ses quarante propositions
sur la sécurité sociale annoncées le 15 septembre 1998.
74
Débats Sénat, séance du 25 juin 1998, p.
3540.
75
Rapport de la commission des comptes de la sécurité
sociale, mai 1999, p. 9.
76
Le journal " La Tribune " du 1
er
juin
1999 titrant : " Bercy saute à pieds joints par dessus le
déficit de la Sécu. " (p. 9).
77
Cf. compte rendu de l'audition de M. Didier Banquy,
sous-directeur à la direction du budget à l'annexe I.
78
Taxe prévue dans le projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 1998, mais supprimée par le ministre
de l'économie et des finances en nouvelle lecture.
79
Voir le texte de cet article en annexe II.
80
Cf. supra A - 1 " Disposer des comptes à temps ".
81
Rapport AN n° 385 (XI
ème
législature) tome I, p. 185.
82
Avant publication, ces comptes rendus ont été
soumis aux personnes auditionnées et les corrections qu'elles ont, le
cas échéant, demandées ont été prises en
compte.
83
Le directeur général de la santé ; le
directeur des Hôpitaux ; le directeur de la Sécurité
sociale ; le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie des
travailleurs salariés ; le directeur général de l'Institut
national de la santé et de la recherche médicale ; le directeur
de l'Ecole nationale de santé publique.
84
Rapport annexé à l'article premier du projet de
loi de financement
" sur les orientations de la politique de
santé et de sécurité sociale et les objectifs qui
déterminent les conditions de l'équilibre financier ".
85
C'est-à-dire la mission interministérielle
chargée d'harmoniser les plans comptables des organismes de
sécurité sociale décidée en mai 1998, et mise en
place à l'automne 1998.
86
Cf. rapport de la commission des comptes de la
sécurité sociale (septembre 1998), édition provisoire page
15 : " C'est pour la maladie que ce compte (1999) a clairement la
nature d'un objectif ambitieux. Il est difficile d'en apprécier la
validité tant que ne sont pas connues les mesures destinées
à permettre de l'atteindre.
" On peut cependant rappeler les ordres de grandeur suivants. Les comptes
de 1998 présentent un dérapage des dépenses maladie
à hauteur de 6 milliards de francs environ par rapport aux objectifs de
l'ONDAM voté. La poursuite à l'identique de ce dérapage,
en 1999, porterait les dépenses 12 milliards de francs au dessus du
niveau retenu dans le compte 1999 présenté dans ce rapport, soit
un total à résorber de 18 milliards de francs sur les
15 mois qui restent à courir. Supposer l'extrapolation du
dérapage est largement arbitraire car ceci suppose que les causes du
dérapage sont totalement stables et pérennes. Nous constatons ici
combien manque un diagnostic approfondi, allant au-delà de la simple
constatation de l'accélération des dépenses et s'attachant
à en déterminer les raisons. Le chiffre obtenu n'est qu'un ordre
de grandeur qu'il faudrait pouvoir préciser pour prendre la mesure des
efforts de natures diverses que suppose sa résorption. "
87
Cf. Art. L. 132-3-1 du code des juridictions
financières : -" La Cour des comptes peut être saisie
par la commission parlementaire compétente de toute question relative
à l'application des lois de financement de la sécurité
sociale et procède, dans ce cadre et à la demande de cette
commission, aux enquêtes sur les organismes soumis à son
contrôle. ".
88
Cf. Art. L.O. 132-3 du code des juridictions
financières : " Chaque année, la Cour des comptes
établit un rapport sur l'application des lois de financement de la
sécurité sociale. Ce rapport présente, en outre, une
analyse de l'ensemble des comptes des organismes de sécurité
sociale soumis à son contrôle et fait une synthèse des
rapports et avis émis par les organismes de contrôle placés
sous sa surveillance. ".
89
60 % des droits de consommation institués
à l'article 403 du code général des
impôts.
Les lois de financement de la sécurité sociale : un acquis essentiel
Rapports d'information
Rapport d'information n° 433 (1998-1999), déposé le