b) Les obstacles à l'expatriation
Il faut
faire le constat du faible nombre de marins français expatriés,
même si la proportion d'expatriés est sans doute plus forte que
dans d'autres professions.
L'enquête réalisée en 1994 par l'association des navigants
et anciens navigants brevetés de la marine marchande a montré que
98,5% des officiers avaient navigué sous pavillon national, 19,5% sous
pavillon TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), 23,5% sous
pavillon étranger avec le régime social des marins
français, l'ENIM (Etablissement national des invalides de la marine) et
11,3% sous pavillon étranger sans régime ENIM.
Les obstacles à l'expatriation tiennent essentiellement à
la difficulté de définir le régime fiscalo-social des
marins navigant sur des navires étrangers.
Cependant, d'autres freins à l'expatriation, liés en partie au
manque de concordance des brevets, pourraient être progressivement
levés par l'harmonisation des qualifications et une reconnaissance
mutuelle des diplômes.