ANNEXE 1 :
Les perspectives de croissance mondiale
1)
Modèle MIMOSA-OFCE
Avril 1998
2) Prévisions OCDE
Avril 1998
ANNEXE 2:
Les flux d'investissements directs dans
l'Union européenne en 1996
Juillet 1997
ANNEXE 3 :
Résultats des enquêtes
auprès des chefs d'entreprise et des consommateurs
Source : Commission européenne - Janvier-février 1998
1) Au 31
décembre 1997
2) Au 31 janvier 1998
ANNEXE 4 :
La structure du commerce extérieur de
la France
•
La structure par produits du commerce extérieur de la France depuis
1950
(110(
*
))
Les exportations :
depuis la fin des années cinquante, les
produits manufacturés représentent environ les deux tiers de la
valeur des bien et services exportés. Cette stabilité
résulte de mouvements contraires : un doublement des exportations de
biens d'équipement professionnel, y compris le matériel
militaire, et une légère croissance des produits
agro-alimentaires compensés par la baisse de la part des biens de
consommation et des produits énergétiques.
Les importations :
la structure des produits importés s'est
profondément modifiée : les produits manufacturés ne
représentaient que le tiers des importations françaises en
1959 ; leur part a doublé depuis du fait d'une forte augmentation
des biens d'équipement professionnel et des biens de consommation. Les
importations d'automobiles et de matériel de transport terrestre sont
passées de 1% à 10%, tandis que diminuait fortement la part des
produits agro-alimentaires et énergétiques.
- Les échanges en
produits agro-alimentaires
étaient
très largement déficitaires jusqu'à la fin des
années cinquante : ils représentaient alors 30% des
importations et 10% des exportations seulement. Sous l'influence de la PAC, ces
dernières ont été multipliées par 14, en volume,
entre 1959 et 1995 tandis que les importations quadruplaient seulement.
- Les achats de
produits énergétiques
qui constituaient
17% des importations françaises de biens et services à la fin des
années cinquante, étaient réduits à 11% à la
veille du premier choc pétrolier. Après les deux crises
pétrolières et malgré une baisse en volume, la facture
énergétique constituait près du quart des importations en
1980. Le contre-choc pétrolier de 1986 et la faible croissance des
volumes importés ont ramené sa part à 6% en 1995. Le
développement des exportations d'électricité a permis
l'amélioration du taux de couverture des échanges
énergétiques, passé de 11% en 1974 à 37% en 1995.
- Les échanges de
produits manufacturés
ont
été structurellement excédentaires entre la fin des
années quarante et le milieu des années quatre-vingt. Toutefois,
une nette dégradation de la balance commerciale est survenue, dans les
années soixante, du fait de la libéralisation des échanges
extérieurs : il en est résulté une augmentation plus
rapide des importations dans plusieurs secteurs (biens de consommation, biens
d'équipements, matériel de transport terrestre). La
dévaluation de 1969 a permis l'inversion de cette tendance et
l'amélioration du solde industriel jusqu'au milieu des années
quatre-vingt. Depuis dix ans, le solde industriel paraît dépendre
des décalages conjoncturels entre la France et ses partenaires :
déficitaire en période de forte demande interne (1988-1990), il
s'est redressé depuis lors.
- Le taux de croissance des échanges de
services
est resté
inférieur à celui des biens jusqu'à la fin des
années soixante-dix, avant de le rejoindre, puis le dépasser pour
les importations dans les années quatre-vingt. En conséquence, le
solde reste excédentaire, mais a tendance à stagner depuis 1986.
Les services financiers ont crû rapidement depuis la fin des
années soixante-dix ; la croissance des échanges de services
de transport et de télécommunications a été
inférieure à celle des biens, compte tenu de la baisse des prix
relatifs au transport de marchandises ; enfin, le tourisme,
déficitaire à la fin des années soixante, a
opéré un redressement spectaculaire qui place la France au
deuxième rang mondial pour les recettes touristiques, après les
Etats-Unis.
TAUX DE CROISSANCE ET STRUCTURE DES ECHANGES EXTERIEURS DE LA FRANCE:
|
1949 - 1959 |
1960 - 1969 |
1970 - 1979 |
1980 - 1989 |
1990 - 1995 |
||||||
|
Taux de croissance |
Structure |
Taux de croissance |
Structure |
Taux de croissance |
Structure |
Taux de croissance |
Structure |
Taux de croissance |
Structure |
|
BIENS
importations
|
4,8
|
82,5
30,3
|
11,2
3,8
|
87,2
16,5
14,5
60,5 61,9 |
5,6
5,8
7,8
8 9 |
89,7
12,5
12,6
57,4 64,8 |
3,7
3,7
5,8
6 3,5 |
87,6
10,1
13,4
69,7 65,2 |
2,4
3,5
3,5
2,8 4,6 |
85,3
10,1
12
69,3 65,4 |
|
SERVICES
importations
|
1,9
|
17,5
|
4,2
|
12,8
|
4,1
|
10,3
|
4,6
|
12,4
|
2,1
|
14,7
|
|
TOTAL
BIENS ET SERVICES
|
4,6
|
100
|
10,1
|
100
|
6,3
|
100
|
3,8
|
100
|
2,4
|
100
|
- taux
de croissance annuel moyen en volume, en %,
- structure des flux d'importation et d'exportation en valeur, en %,
mesurés sur la dernière année de chaque période
•
La structure géographique du commerce extérieur de la
France depuis 1950
Depuis trente ans, les exportations françaises représentent 5
à 6%, en valeur, du commerce mondial, tandis que la part de l'Allemagne
se situe entre 9 et 12%. Sur la même période, les exportations
américaines ont décru de 15 à 12%. A partir de 1985, la
part de l'Union européenne dans le commercial mondial a très
sensiblement augmenté : elle est passée d'environ 34%
à plus de 43% en raison de l'accroissement des échanges
intra-communautaires.
Pour l'ensemble des biens
, la part française du marché
communautaire est passée de 8 à 10 % depuis 1967. Cette
progression, jointe à la croissance rapide du commerce
intra-communautaire, a permis le maintien de notre part du marché
mondial.
Les exportations françaises
sont restées majoritairement
à destination des Etats membres de l'Union : de 43 % en 1961,
elles sont désormais passées à 63 % en 1995. Par
comparaison, l'Union ne représente qu'à peine plus de la
moitié des exportations allemandes.
La part de nos exportations à destination des Etats-Unis est
restée stable, autour de 6 % sur l'ensemble de la période,
à l'exception du milieu des années quatre-vingt marqué par
un niveau élevé du dollar.
Les exportations destinées à l'Asie, Japon inclus, ont
sensiblement augmenté passant de 1,7 % à 8 %.
A l'inverse, la part de l'OPEP et de l'Afrique a diminué.
La même analyse s'applique aux produits manufacturés. Pour les
produits agro-alimentaires, le poids de l'Union dans nos exportations est
encore plus important, de l'ordre de 72 %.
Les importations françaises
présentent une structure assez
proche, mais avec des évolutions plus marquées sur l'ensemble de
la période : la part des Etats-Unis est passée de 16 %
en 1961 à 10 % en 1995, tandis que les importations asiatiques,
Japon inclus, se sont accrues, de 1 % à 12 %.
Pour les produits agro-alimentaires, l'Afrique, hors OPEP, ne représente
plus que 8 %, en valeur, de nos importations 1995 contre 29 % en
1967. En revanche, celle de la Communauté européenne a fortement
progressé, de 27 % en 1967 à 69 % en 1995.