2. Des relations économiques et commerciales faiblement développées
Pour le moment, les relations économiques et
financières franco-albanaises sont encore très modestes,
notamment au regard de celles qui se développent entre l'Albanie et ses
deux partenaires principaux : l'Italie et la Grèce. La France n'est que
le 6e partenaire, derrière ces deux pays, mais aussi après
l'Allemagne, la Turquie et l'Autriche.
Les échanges commerciaux sont caractérisés par un fort
excédent en faveur de la France et une
progression rapide des
exportations françaises
. Celles-ci étaient de 63 millions de
F pour 1995 et de 140 millions de F en 1996. Sur cette même
période, les importations en France de produits albanais sont
restées stables (34 millions de francs en 1995, 39 millions de francs en
1996).
Les principaux projets d'investissements suivis par les entreprises
françaises en Albanie concernent l'hôtellerie, les centrales
hydroélectriques, la téléphonie, les aménagements
portuaires et les transports.
Il est clair que les événements récents ne sont pas de
nature à inciter les investisseurs à s'intéresser à
l'Albanie, pays où le risque politique et économique paraît
élevé.
L'Albanie s'engage toutefois, avec l'aide de la communauté
internationale, sur la voie de sa reconstruction économique et à
ce titre, les besoins sont considérables. On peut espérer que les
entreprises françaises pourront profiter des opportunités
offertes par la reprise de l'aide internationale et l'octroi de financements
multilatéraux pour les opérations qui seront
réalisées dans les domaines portuaire, routier,
hydroélectrique ou encore téléphonique.
A cet égard, il est très regrettable que le poste d'expansion
économique ait été pratiquement mis en sommeil, en
l'absence de nomination d'un conseiller financier.