C. LE BESOIN DE FINANCEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
Exprimé en pourcentage du PIB, le
besoin de
financement
des administrations publiques au sens de la
comptabilité européenne
(c'est-à-dire notamment
après prise en compte de la soulte FRANCE-TELECOM en 1997 et des coupons
courus sur les obligations d'Etat) se réduit
lentement
en
projection (de 0,1 point par an environ). Ce résultat correspond
à l'hypothèse de maîtrise durable des dépenses de
santé.
Dans l'hypothèse où le ralentissement actuellement
constaté des dépenses de santé ne se prolongerait pas, le
besoin de financement des administrations publiques ne se stabiliserait que
très légèrement en-dessous de 3 % du PIB à
l'horizon de la projection (cf
tableau
ci-dessous).
ÉVOLUTION DE LA CAPACITÉ DE FINANCEMENT
DES
ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
(en % du PIB)
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1997 |
1998 |
1999 |
2002 |
- Hypothèse 1* Présentation traditionnelle Au sens de la comptabilité européenne - Hypothèse 2** Présentation traditionnelle Au sens de la comptabilité européenne |
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* Hypothèse 1 : Ralentissement durable de
l'évolution des dépenses de santé.
** Hypothèse 2 : Retour des dépenses de santé vers leur
rythme d'augmentation tendanciel (à partir de 1999).
Pour autant qu'il soit possible de passer de la nomenclature de la
Comptabilité nationale à celle de la Sécurité
sociale, les tendances
d'évolution
des
comptes sociaux
seraient les suivantes :
- sous l'hypothèse d'un ralentissement
durable
de la projection
des
dépenses de santé,
l'augmentation annuelle moyenne des
prestations sociales en valeur entre 1997 et 2002 (3,3 %) serait nettement
inférieure à celle du PIB (3,7 %) et à celle des
salaires (qui évoluent en projection sensiblement comme le PIB). Ces
évolutions s'avèrent donc favorables au
rééquilibrage progressif des comptes sociaux
sans
majoration des cotisations ;
- une hypothèse d'augmentation plus rapide des dépenses de
santé (+ 2,5 % par an en volume entre 1999 et 2002 au lieu de
1,4 % précédemment), aurait pour effet de
détériorer le solde des comptes sociaux d'un montant égal
à 0,1 % du PIB en 1999 et 2000, et 0,2 % du PIB en 2001 et
2002 (soit, en 2002, l'équivalent de
20 milliards de francs
1997 environ).