II. ALLOCUTIONS D'OUVERTURE
ALLOCUTION DE M. RENÉ MONORY,
PRÉSIDENT DU
SÉNAT
M. René Monory
.- Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président de la Commission des affaires Economiques, Chers
Collègues, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers amis,
C'est un grand plaisir pour moi de participer ce matin à votre colloque,
d'abord parce que l'aménagement du territoire est un sujet sur lequel
les Sénateurs ont beaucoup travaillé, ensuite parce que
représentant les communes de France, ils sont très
attachés au développement de leurs provinces ainsi qu'à
l'aménagement de la région parisienne, car l'un ne peut
être dissocié de l'autre.
En ce qui concerne la méthode, je tiens à remercier l'ancien
ministre de l'Aménagement du territoire qui a accepté le
débat et les propositions du Sénat et le nouveau ministre qui,
par sa présence aujourd'hui, prouve qu'il souhaite poursuivre dans la
même direction.
Si la loi sur l'aménagement du territoire a vu le jour, c'est aussi
grâce à Daniel Hoeffel qui en a été l'un des
artisans et qui nous a soutenus dans nos projets de péréquation
financière.
Je me félicite surtout du travail préparatoire qui a
été fait par le Sénat avant le vote de la loi sur
l'aménagement et le développement du territoire.
Des rapports ont été publiés : Rapport sur l'espace rural
(1990) ; Rapport sur la Ville et les Banlieues (1992) ; Rapport sur
l'aménagement du territoire (1994)
Un important travail a été réalisé par la mission
d'information sur l'aménagement et le développement du territoire
qui a suivi tout le déroulement du débat national et fait des
propositions concrètes que le Gouvernement a bien voulu retenir.
Une convention nationale sur l'aménagement du territoire a enfin permis
de débattre avec plus de 1.500 élus locaux et
personnalités qualifiées, sur l'avenir de notre espace.
Aujourd'hui, les Sénateurs souhaitent faire le point sur l'application
d'une loi à laquelle ils tiennent et dont ils espèrent pouvoir
dire, à l'aube du 3ème millénaire, qu'elle a fait avancer
les idées et qu'elle a contribué au développement de notre
territoire et au bien-être de nos concitoyens.
Nous voulons, Monsieur le Ministre, voir où en sont les
réalisations concrètes, car il est dans le rôle du
Parlement de veiller à la bonne application des textes qu'il a
votés. Il s'agit avant tout, comme avec un observatoire, de constater ce
qui va bien et de s'en féliciter ou de réorienter ce qui va mal.
Je souhaite qu'il y ait des réunions régulières sur ce
point et je veux remercier mon ami Jean François-Poncet d'avoir pris
l'initiative de ce colloque.
(Applaudissements).