I. PERSPECTIVES D'AVENIR

L'ANSM a identifié un ensemble de priorités dans le cadre de son dialogue de gestion pluriannuel avec ses tutelles financières. Ces besoins concernent notamment :

· l'évolution de la masse salariale et des plafonds d'emploi, jugés prioritaires par l'agence dont la gestion des personnels qualifiés, qu'elle apparente à la gestion de la rareté, apparaît particulièrement cruciale. L'agence met en avant des besoins en postes sur les sujets de pénurie, d'innovation et d'épidémiologie des produits de santé, respectivement pour 25, 3 et 40 ETPT. S'ajoute à ces besoins en embauches l'évolution de la masse salariale, liée à l'inflation et au GVT ;

· les locaux de l'ANSM, jugés vétustes, vont faire l'objet de projets de réhabilitation qui pèseront sur l'équilibre budgétaire de l'agence. Le projet d'emménagement dans un bâtiment commun avec l'Anses, à Lyon, est un exemple de la politique active de l'ANSM en matière d'immobilier ;

· l'augmentation continue du montant consacré aux vigilances.

J. ASPECTS DE GOUVERNANCE

Le conseil d'administration de l'ANSM est composé de 27 membres, dont 9 représentants de l'État disposant de 18 voix, et 18 autres membres (députés, sénateurs, représentants des Robss, personnalités qualifiées) disposent d'une voix chacun.

Dans sa contribution à la mission, l'agence a qualifié « d'équilibrée » la situation de sa gouvernance. Elle juge la qualité des relations « bonne, tant avec l'État qu'avec la sécurité sociale », invoquant notamment les échanges continus avec la DGS en charge de son COP, et l'écoute attentive de la DSS et de la DB en matière budgétaire.