B. UN ENSEIGNEMENT INNOVANT ET PERFORMANT
1. L'innovation au coeur de l'enseignement agricole
L'enseignement agricole se caractérise par une pédagogie innovante reconnue et saluée par l'ensemble des acteurs du monde agricole et de l'éducation. L'innovation est dans l'ADN même de l'enseignement agricole, qui puise sa source dans les cinq missions que lui a confiées le législateur.
Comme l'a rappelé Valérie Baduel, directrice générale de l'enseignement et de la recherche (DGER), l'enseignement agricole « s'appuie sur une pédagogie pratique et concrète. On forme par les gestes. Dans les établissements publics, des exploitations agricoles et des ateliers technologiques favorisent l'expérimentation pédagogique » 17 ( * ) .
Cette dimension n'est pas réservée à l'enseignement public. La mission d'information a pu constater sur le terrain que certains établissements privés, comme l'Institut de Genech qu'elle a visité, disposent également d'exploitations agricoles et d'ateliers technologiques.
Elle souhaite insister sur l'atout que représentent ces exploitations, qui permettent de mener des expérimentations et de mettre en oeuvre les orientations définies par le ministère en matière de transition agro-écologique, notamment dans le cadre de partenariats nationaux ou territoriaux innovants avec les acteurs de la recherche et du développement agricole et rural. Selon les données communiquées par la DGER, dans les exploitations et ateliers de transformation à vocation économique, à fin 2020, 25 % de la surface agricole utile était convertie en agriculture biologique, 70 % des exploitations n'utilisaient plus de glyphosate et 70 % d'entre elles étaient partenaires d'au moins un dispositif ECOPHYTO.
Gilles Trystram, directeur général d'AgroParisTech, a confirmé l'importance de l'innovation dans l'enseignement technique agricole : « nous mettons peut-être beaucoup en avant l'innovation dans les études bac+5. En réalité, dans le domaine agricole et dans le domaine de l'alimentation, beaucoup d'innovations viennent des lycées agricoles et des BTS. L'activité en la matière est significative . 18 ( * ) »
Depuis de nombreuses années, l'enseignement agricole est présenté comme un laboratoire d'expérimentation , à l'avant-garde de l'éducation nationale. Celui-ci a ainsi été qualifié par le ministère de l'agriculture de « poisson-pilote » 19 ( * ) de l'éducation nationale.
L'internat joue un rôle majeur. Au moment où le Gouvernement, à travers le plan de relance, souhaite relancer l'internat via le plan « internat d'excellence », la mission d'information rappelle l'une des spécificités de l'enseignement agricole : le pourcentage important d'internes , en raison notamment de la situation géographique des établissements d'enseignement, puisque 50 % des apprenants sont internes, cette proportion pouvant atteindre 80 % dans certains établissements, contre une moyenne de 10 % pour les établissements de l'Éducation nationale. L'enseignement agricole a su utiliser pleinement l'internat et en tirer une valeur ajoutée dans son projet pédagogique , en mettant en place une action éducative au-delà du seul temps scolaire. Ainsi, dans les maisons familiales rurales, où plus de 85 % des élèves et apprentis sont internes, l'internat est devenu un atout éducatif, citoyen, qui permet au jeune de développer sa capacité à vivre en société. Selon les informations transmises par l'union nationale des MFR, 8 000 élèves de ces établissements sont impliqués dans des actions collectives qui ont touché plus de 25 000 personnes. La vie associative - sportive et culturelle - y est souvent active. Signe d'un climat scolaire apaisé et d'une maturité de ses apprenants, les établissements de l'enseignement agricole sont moins touchés par le phénomène de violence en milieu scolaire .
La très forte réussite d'insertion professionnelle des maisons familiales rurales (MFR) - et d'épanouissement des jeunes souvent en échec scolaire lorsqu'ils y arrivent - reposant sur un modèle pédagogique original suscite, selon la directrice générale de l'enseignement et de la recherche, une curiosité et de l'intérêt pour cette pédagogie fondée sur l'internat obligatoire, et l'alternance entre semaines de formation théorique en MFR et semaines de formation en entreprise.
L'enseignement agricole a été précurseur dans le développement de l'apprentissage. Aujourd'hui, avec près de 37 000 apprentis, un jeune sur six en formation initiale dans l'enseignement agricole est un apprenti. Pendant longtemps perçu comme une voie de formation réservée aux jeunes en échec scolaire et jouissant d'une mauvaise image, l'apprentissage dans l'enseignement agricole a démontré son rôle et sa capacité d'insertion. L'enseignement agricole a fortement contribué au changement de regard sur l'apprentissage - maintenant également proposé dans des formations d'ingénieurs.
L'enseignement agricole est également un modèle sur le plan de l'inclusion des élèves en situation de handicap . Comme l'a souligné la directrice générale de l'enseignement et de la recherche dans la réponse qu'elle a apportée au questionnaire de la rapporteure, « l'enseignement agricole accueille un grand nombre de jeunes en situation de handicap , comme le montre le nombre de projets personnalisés de scolarisation toujours plus nombreux, en augmentation de plus de 20 % par an depuis quatre ans. C'est ainsi que depuis la promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le nombre de jeunes en situation de handicap accueillis dans l'enseignement agricole et bénéficiant d'une aide humaine augmente de plus de 15 % par an. »
Dans l'enseignement supérieur court a été conduite la réforme de la semestrialisation du BTS agricole . Cette réforme, qui répond à la mise en oeuvre du processus de Bologne 20 ( * ) , permet de mieux inscrire les diplômes de l'enseignement supérieur court dans l'architecture européenne LMD (licence, master, doctorat), avec la mise en place « d'unités d'enseignement », ainsi qu'une meilleure reconnaissance du diplôme au niveau européen et un rapprochement de l'organisation du BTSA avec celle d'autres diplômes de l'enseignement supérieur. Elle peut également être source d'innovation et de création pédagogique, en s'appuyant sur des blocs de compétences ou encore la mise en place d'une approche pluridisciplinaire au sein d'une unité d'enseignement. Après une expérimentation menée dans 17 établissements publics et privés, la semestrialisation des BTSA se fera progressivement, au fur et à mesure de la rénovation des diplômes, en commençant dès la rentrée 2022 pour s'étaler jusqu'à la rentrée 2024 ou 2025. Enfin, les établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) se caractérisent par la présence sur un même site de formation initiale par des voies diversifiées (scolaire, alternance, apprentissage), des centres de formation tout au long de la vie avec un ou plusieurs centres de formation professionnelle et de promotion agricoles (CFPPA) ou centres de formation d'apprentis (CFA) et un ou plusieurs ateliers technologiques ou exploitations agricoles à vocation pédagogique. Ceux-ci dispensent une formation pratique basée sur les réalités techniques et économiques du territoire. Ces centres sont également des lieux de démonstration, d''expérimentation et de diffusion des techniques nouvelles.
Certains établissements, à l'image de maisons familiales rurales, ont su utiliser pleinement les potentialités offertes par la présence sur un même site de plusieurs voies de formation. Ainsi, des jeunes en alternance et en apprentissage peuvent être rassemblés au sein d'un même groupe : un jeune initialement en apprentissage, mais rencontrant des difficultés pour signer un contrat d'apprentissage, pourra rester dans la voie scolaire au sein de l'établissement en changeant son statut. Il passera en apprentissage au moment où il aura trouvé une entreprise pour l'accueillir. Les MFR offrent déjà ces possibilités pour les formations du ministère de l'agriculture. Cette modification de statut est malheureusement encore aujourd'hui impossible pour les formations de l'éducation nationale.
De nombreux établissements de formation agricole ont saisi l'opportunité de la mise en oeuvre du plan 2014-2018 « enseigner à produire autrement » pour remettre leur exploitation agricole ou atelier technologique au centre de leur projet et activer le continuum de leurs missions d'expérimentation, innovation, formation et d'animation des territoires.
Une performance soulignée par la Cour des comptes
« En l'état actuel des données et tenant compte d'écarts de composition des populations scolarisées limités (seule la part des enfants d'exploitants agricoles est sans surprise nettement supérieure), la performance globale de l'enseignement technique agricole semble un peu meilleure que celle de l'Éducation nationale. Tous les taux de réussite aux examens sont supérieurs à ceux du dispositif scolaire (sauf pour le diplôme national du brevet (DNB), très nettement pour les CAP (9 points) et les BEP (5 points). Quant à l'insertion professionnelle, mesurée par les taux d'emploi à 7 et 33 mois, elle est équivalente ou un peu meilleure selon les niveaux de diplômes que ceux de l'Éducation nationale. [...]
Les facteurs explicatifs d'une performance globale de qualité sont certainement à rechercher dans les spécificités sociologiques de cet enseignement : une motivation plus forte de certains élèves qui ont volontairement choisi ce modèle d'enseignement, un encadrement plus personnalisé en raison de la petite taille des établissements et des particularités de certaines structures, une pédagogie « professionnalisante » adaptée aux attentes tant des élèves que des futurs employeurs, une adhésion des enseignants au modèle scolaire dans des établissements assez autonomes, une intrication forte avec les milieux professionnels et sociaux de proximité, une offre importante d'internat. »
Source : Cour des comptes, 3
ème
chambre, observations définitives sur les coûts et
la
performance de l'enseignement technique agricole, juin 2021
2. Au-delà de l'élève : l'ambition de former de futurs citoyens
L'enseignement agricole se distingue par l'accent mis de longue date sur l'éducation socio-culturelle des jeunes , qui occupe une place à part entière dans leurs formations depuis la circulaire du 23 février 1965.
Une étude de l'École nationale supérieure de formation de l'enseignement agricole, de l'Inspection de l'enseignement agricole et de chercheurs externes en sciences sociales et du réseau « animation et développement culturel » sur les pratiques socio-culturelles des lycéens de l'enseignement agricole a permis de démontrer que l'éducation socio-culturelle garde toute sa pertinence dans le système éducatif compte tenu du rôle fondamental qu'elle joue dans le développement personnel du jeune et l'apprentissage de la citoyenneté.
Lors de leurs visites d'établissement et leurs rencontres avec des chefs d'établissements, des enseignants ou des jeunes, les membres de la mission ont constaté l'importance et l'attachement de l'ensemble des acteurs à cet enseignement. Il participe, notamment pour des élèves en difficulté scolaire et en perte de confiance, à les remobiliser , se construire en tant qu'individu, citoyen, et s'épanouir dans leur formation.
Enfin, la mission souligne la tradition d'interdisciplinarité de l'enseignement agricole et sa capacité, y compris dans des matières généralistes, à prendre en compte les grands enjeux de l'agriculture et des sciences du vivant de demain. L'École nationale supérieure de formation de l'enseignement agricole (Ensfea) est en charge de la formation des futurs enseignants et conseillers principaux d'éducation (CPE) de l'enseignement technique agricole, de sorte que les enseignants présents dans les lycées agricoles bénéficient d'une culture commune correspondant aux valeurs et aux objectifs de l'enseignement agricole. Comme l'a expliqué Emmanuel Delmotte, ancien directeur de l'Ensfea, « il s'agit de faire exister un tronc commun qui permette d'intégrer un certain nombre d'enseignements pour que l'ensemble des enseignants possèdent une culture commune. Il ne s'agit pas, par exemple pour un enseignant en mathématiques, de devenir un spécialiste en agroécologie. En revanche, lorsqu'il enseignera les mathématiques dans le lycée agricole, il pourra partager un certain nombre de références avec les élèves et ses collègues des autres disciplines » .
3. Un enseignement ouvert sur l'Europe et sur le monde
Lors de ses visites d'établissement et en se rendant au siège de l'Agence Erasmus+ France, situé à Bordeaux, la mission a pu constater que l'enseignement agricole met pleinement en oeuvre sa cinquième mission, qui consiste à participer à des actions de coopération internationale, notamment en favorisant les échanges et l'accueil d'apprenants et d'enseignants.
Sur la période 2014-2020, 37 300 apprenants de l'enseignement agricole sont partis en stage ou en études à l'étranger dans le cadre du programme Erasmus +, avec un financement à hauteur de 97 millions d'euros sur l'ensemble de la programmation (8,4 % du budget Erasmus + national). Ils représentent 10 % des mobilités Erasmus + au niveau national, alors que les apprenants de l'enseignement agricole ne représentent que 2 % des élèves de l'Éducation nationale. Le bilan établi par l'Agence Erasmus + France souligne que, sur la période 2014-2019, les mobilités de l'enseignement agricole ont plus que doublé, ce qui traduit à la fois un fort investissement des enseignants et des personnels, tout au long de la programmation, ainsi qu'une forte progression des taux de sélection des projets (performance de 93 % en 2019). La mission a notamment constaté cet engagement lors des échanges qu'elle a eus à la maison familiale rurale de Vayres.
Alors que la politique agricole commune est une politique structurante de l'Union européenne et que le commerce international de produits agricoles se développe, cette ouverture sur l'Europe et sur le monde apparaît absolument essentielle. Là encore, l'enseignement agricole se révèle précurseur et performant.
Les systèmes d'enseignement agricole dans les autres pays d'Europe
Les systèmes d'enseignement dans le secteur de l'agriculture (qui n'est qu'une partie des secteurs couverts par l'enseignement agricole français) en Europe présentent globalement des similitudes en termes de gouvernance.
La formation initiale scolaire est majoritairement de statut public ou privé, financée en règle générale (sauf aux Pays-Bas) au niveau régional. La formation supérieure est de statut public, relevant du niveau national ou fédéral. Les systèmes de formation par apprentissage et continue ont des modes de gouvernance et de financement plus hétérogènes selon les pays. Les partenariats entre le public et le privé tiennent une place généralement importante et le degré de coordination nationale est assez faible. Les modèles allemands dépendent fortement des « Bundesländern » avec une faible coordination nationale, tandis que le système le plus fragmenté est le système italien.
Une grande partie de la formation continue et de l'apprentissage est aux mains d'entreprises d'aval et d'autres organisations professionnelles dans les États européens. Les organisations professionnelles sont aussi en charge du conseil réglementaire et du montage de dossiers administratifs ainsi que de l'animation de projets de développement local.
La présence des acteurs professionnels au sein des appareils de formation agricoles européens varie de positions « fortes » (au Danemark par exemple, la profession a une fonction de coordination entre la recherche appliquée, la formation, la vulgarisation et le conseil technique), à des positions « faibles » où l'action de la profession agricole n'est perceptible qu'à travers le mécanisme d'offre et de demande d'un système de formation par apprentissage et continue privé.
Dans l'enseignement supérieur, les diplômes d'ingénieur agronome s'inscrivent dans le processus dit de Bologne et sont dans tous les pays européens de niveau Master (5 ans d'études après le bac).
Concernant les diplômes de vétérinaires, le ministère de l'agriculture et de l'alimentation oeuvre, notamment à travers de l'ouverture d'un cursus post-bac, au rapprochement de la durée des études pour devenir vétérinaire en France de la durée rencontrée dans d'autres pays de l'Union européenne. En effet, la durée des études pour devenir vétérinaire en France est incontestablement plus longue que dans les autres pays européens, ce qui explique en partie l'attrait de l'étranger pour les élèves vétérinaires, comme le montre le tableau qui suit.
Tableau comparatif de la durée théorique des études vétérinaires en Europe
Pays |
Durée théorique des études vétérinaires |
Espagne |
5 ans |
Irlande |
5 ans |
Italie |
5 ans |
Royaume-Uni |
5 ans |
Suède |
5 ans |
Allemagne |
5,5 ans |
Danemark |
5,5 ans |
Hongrie |
5,5 ans |
Norvège |
5,5 ans |
Autriche |
6 ans |
Belgique |
6 ans |
Finlande |
6 ans |
Pays-Bas |
6 ans |
République Tchèque |
6 ans |
Slovaquie |
6 ans |
Suisse |
6 ans |
France |
durée théorique 7 ans,
|
Source : à partir de la réponse de la DGER au questionnaire de la rapporteure
4. De très bons résultats et des taux d'insertion élevés
L'enseignement agricole se distingue par des taux de réussite aux examens et d'insertion professionnelle très élevés .
Pour la session 2019, le taux de réussite était de 85 %, soit plus que la moyenne nationale des baccalauréats professionnels. Il était de 88,6 % pour le bac technologique STAV - 0,5 point supérieur à la moyenne nationale des bacs technologiques -, 92,9 % pour le bac S - 1,5 point de plus que la moyenne nationale de cette série.
Quant aux certificats d'aptitude professionnelle (CAP) agricole, avec 95,6 % de réussite, son taux est supérieur de plus de 17 points à la moyenne nationale des CAP. Pour le brevet de technicien supérieur agricole (BTSA), plus de 91 % des étudiants l'ont obtenu en 2019.
Les résultats 2020, à l'issue d'une année particulière liée à la covid-19, confirment cette excellence : le taux de réussite s'élève à 96 % pour le CAPA, tandis que les résultats enregistrés au baccalauréat sont supérieurs à ceux obtenus par l'Éducation nationale.
Résultats au baccalauréat (session 2020)
Éducation nationale |
Enseignement agricole |
|
Bac professionnel |
90,7 % |
92,9 % |
Bac technologique |
95,7 % |
98,4 % |
Bac S |
98,4 % |
98,9 % |
Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation réalise tous les trois ans une enquête sur l'insertion des diplômés de l'enseignement agricole. Là encore les taux d'insertion sont très élevés . En post-bac, trois ans après l'obtention de leurs diplômes, 76% des titulaires d'un CAP agricole, 82 % des bacheliers et 90% des diplômes de BTSA sont en emploi. Quant aux diplômés de l'enseignement agricole supérieur long, 79,5% des ingénieurs, 85,7% des vétérinaires et 82,4% des paysagistes ont un emploi un an après leurs diplômes. À ces taux déjà très élevés, il est nécessaire de préciser que 7 à 10 % des jeunes diplômés optent pour une poursuite d'études.
S'il n'est pas possible de faire des comparaisons sur les taux de réussite des BTS et BTSA, les chiffres laissent penser que ceux des BTSA sont - en moyenne - supérieurs à ceux des BTS. En effet, une récente étude conjointe DARES-DEPP montre qu'en 2019 les taux d'emploi pour les titulaires de BTS à 12 mois sont de 71 % pour ceux ayant suivi un apprentissage et de 57 %pour les lycéens professionnels 21 ( * ) , ces moyennes cachant de fortes disparités selon les BTS.
Enfin, la rapporteure relève que le taux de réussite au diplôme national du brevet est similaire à la moyenne nationale, alors même que nombre des jeunes accueillis en 4 ème et 3 ème dans l'enseignement agricole étaient en difficulté voire en échec au cours de leur scolarité antérieure .
* 17 Audition du mercredi 3 mars 2021.
* 18 Audition du mardi 18 mai 2021.
* 19 Audition du mercredi 3 mars 2021.
* 20 Décret n° 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au système français d'enseignement supérieur de la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur.
* 21 « Des lycéens professionnels et des apprentis mieux insérés 12 mois après leur sortie d'études que 6 mois après, malgré la crise », DARES, n° 24, mai 2021.