C. LES RÉSULTATS
Dès la première année de mise en place, en 2011, les résultats enregistrés ont été probants :
- d'une part, avec la baisse très significative de la production d'ordures ménagères résiduelles : 214 kg/hab/an en 2010, 130 kg/hab/an en 2011, 117kg/hab/an en 2013 (il convient de garder à l'esprit que la moyenne française s'établit à 288 kg/hab/an) ;
- d'autre part, avec la hausse de la collecte des déchets recyclables : 71 kg/hab/an en 2010 et 79kg/hab/an en 2011.
On notera que le coût de la mise en place et les dépôts sauvages ne doivent pas être sous-estimés, ils peuvent constituer des obstacles pour les responsables locaux.
C'est pourquoi la tarification incitative doit être bien accompagnée, en amont et pendant la mise en place du service, et surtout faire l'objet d'une importante communication auprès des usagers.
Enfin, techniquement, il convient d'apporter une attention particulière au type d'habitat. Les occupants de logements individuels disposent généralement de leur propre bac. Mesurer le volume de déchets produits par ces usagers paraît donc relativement simple. A contrario, les habitants de logements collectifs déposent souvent leurs ordures ménagères dans un bac commun à tous les occupants. S'il paraît difficile de mesurer les efforts individuels de tri, en réalité, de nombreuses solutions existent sur le terrain : bacs individuels à puce, points d'apport volontaire avec badge, bacs collectifs avec répartition entre copropriétaires, etc.