2. Contrainte de lieu
Ce type de contrainte peut être assimilé à une contrainte de temps pour les commerces situés à une distance « raisonnable ». Mais la contrainte de lieu existe à l'état brut pour les personnes dépendantes, dont le nombre devrait augmenter sensiblement à l'horizon de 2030, ou concernant l'acquisition de biens commercialisés à une distance qui exigerait un voyage. La vente à distance permet de s'émanciper de cette contrainte.
3. Contrainte économique : facteur prix et coût des transports
Comme le montre l'enquête supra de la FEVAD, l'attrait des consommateurs pour l'e-commerce repose, pour une large part, sur la perspective de faire des « bonnes affaires » ou des économies , possibilité globalement étayée par les données disponibles ( infra ).
Par ailleurs, le coût des transports individuels augmente tendanciellement avec celui de l'énergie, ce qui devrait renforcer l'avantage concurrentiel de l'e-commerce par rapport au commerce physique , du moins dans les zones périurbaines et les campagnes.
François Copigneaux, Directeur général de ColiPoste, s'estime ainsi « très confiant dans le développement de l'e-commerce, notamment en raison des perspectives de renchérissement de l'énergie, susceptible de peser très lourd sur le prix d'acquisition d'un bien avec déplacement en magasin pour les particuliers, alors que son impact sur les tarifs postaux serait beaucoup plus limité.
« Des enquêtes régionales menées à l'occasion de « rencontres territoriales de l'e-commerce », que La Poste a organisées depuis octobre dernier, montrent que les économies de carburant constituent un mobile de recours au commerce électronique d'autant plus puissant qu'on habite loin des zones de commerce ».