6. Développement durable

La question d'une consommation de plus en plus citoyenne et écologique est à rapprocher de l'émergence d'une RSE 43 ( * ) des entreprises productrices et distributrices, avec laquelle elle entre en résonnance.

En évitant le recours aux voitures particulières, la contribution potentielle de l'e-commerce au développement durable paraît substantielle, à condition que des distances trop longues lorsqu'un pays, voire un continent, sont approvisionnés à partir d'un seul site, ne compromettent pas ces gains, de même que la prolifération des emballages. L'évaluation paraît ainsi délicate, même si l'augmentation prévisible des volumes doit permettre d'accéder à de nouvelles organisations minimisant l'empreinte écologique.

Pour sa part, le cabinet d'étude ESTIA estime, dans une étude commanditée par la FEVAD, que l'ensemble des livraisons liées aux achats sur Internet en France auraient fait économiser 900 000 tonnes équivalent CO 2 sur une année 44 ( * ) .

Un rapport du Centre d'analyse stratégique 45 ( * ) relève cependant que le développement de l'e-commerce pourrait être à double tranchant : « L'accès aux produits durables est facilité et la distribution en flux tendu permet de diminuer l'impact environnemental mais il en découle une obsolescence (réelle ou perçue) de certains produits et un besoin de consommer en flux tendu ». Mais, à moins de s'inscrire dans une logique de décroissance, on ne saurait reprocher au commerce électronique le bilan écologique d'une stimulation de l'innovation, de l'industrie et du commerce.


* 43 Responsabilité sociale et environnementale.

* 44 E-commerce et environnement, mai 2009, Estia.

* 45 « Pour une consommation durable », Rapport de la mission présidée par Mme Elisabeth LAVILLE, Rapport et documents, janvier 2011.

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