3. Commentaires sur le zonage
Le nouveau zonage présente donc d'importantes modifications par rapport au zonage actuel, avec une extension des zones où l'application de la réglementation parasismique est obligatoire, et une extension des zones de sismicité moyenne. Il est également associé à une variation significative des niveaux de dimensionnement, qui diminuent plutôt quand on est au rocher et augmentent plutôt quand on est sur des sols usuels ou des sols mauvais.
Une remarque à propos de ce zonage : comme je vous le disais, ce zonage a été établi, il y a six ans, mais n'est toujours pas officialisé. On espère qu'il le sera en 2010... Ce très grand délai entre les études et l'officialisation est d'autant plus regrettable que les études conduisant à la réalisation du nouveau zonage ont dû être conduites très rapidement entre 2000 et 2002, sous prétexte que le nouveau zonage devait être officialisé très rapidement...
On pourrait imaginer aussi que la prochaine génération de zonage ne soit pas en zones discrètes, mais avec une variation continue beaucoup plus représentative de la réalité des phénomènes. Cela est déjà le cas en Suisse, où il suffit de cliquer sa commune sur le web pour voir le niveau de dimensionnement : le principal avantage de ces cartes "continues" est de n'avoir aucun effet de seuil, et de permettre des évolutions beaucoup plus douces, donc économiquement et socialement plus acceptables, au fur et à mesure de l'évolution des connaissances et donc des zonages.