4. Préparation de la gestion de crise
On ne va pas pouvoir sur le territoire métropolitain -les Antilles étant à nouveau mises à part - lancer, édicter tous azimuts et imposer des mises à niveau forfaitaires sur tous les bâtiments. Il va falloir avoir des approches au cas par cas, bâtiment par bâtiment, d'où l'importance de généraliser les diagnostics de vulnérabilité au risque sismique. Il s'agit d'essayer de trouver des priorités pour mettre en place des actions de renforcement. La gestion de crise sera mieux détaillée par nos collègues du ministère de l'Intérieur. Dans ce panorama d'ensemble, je voudrais montrer à quel point ce sujet a pu avancer.
Un exercice de crise baptisé Richter est réalisé chaque année, et le ministère de l'Intérieur le fait tourner : Bouches-du-Rhône, Antilles, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin. Il y a des perspectives, à ma connaissance, dans l'Isère et dans les Pyrénées. Les ministères, en particulier le ministère de l'Intérieur, ont l'intention de poursuivre, car c'est par les exercices, les travaux de préparation et le retour d'expérience des exercices, qu'on peut progresser pour les risques sismiques, comme pour les autres.
5. Gouvernance
L'Etat s'est fortement mobilisé au niveau régional et national, ce qui a pu mettre en place des attitudes de travail qu'on pourra qualifier de réseaux d'experts. On voit dans un certain nombre de régions que cela crée aussi des partenariats locaux. Il nous apparaît important de sortir la gouvernance du cénacle des experts et de l'ouvrir aux autres acteurs de la prévention du risque sismique. Il s'agit de renforcer la territorialisation à l'échelle des bassins de risques. Le Conseil d'orientation et son groupe de travail ont, en particulier, prévu de travailler sur le sujet de la gouvernance locale.