d) Mieux intégrer les interactions entre houles, marées et surcotes à une échelle plus fine
Le système de prévision pré-opérationnel Previmer , piloté par l'Ifremer, a donné de bons ordres de grandeur des niveaux d'eau atteints lors de la tempête en Vendée et Charente-Maritime. Néanmoins, ainsi que le souligne le BRGM dans son compte-rendu de mission préliminaire, « le système souffre pour ces côtes d'une faible résolution spatiale (respectivement 5 et 3 km pour les niveaux d'eau et les vagues) rendant difficile la localisation des zones les plus exposées ».
De plus, ainsi qu'il est indiqué dans le même rapport, « l'ensemble des modèles actuels de prévision des surcotes ont tendance à sous-estimer les niveaux d'eau. Ils ne tiennent pas compte en particulier de la surcote associée aux vagues. Des modèles plus fins tenant compte des interactions entre houle, marées et surcotes devraient rendre ces outils plus adaptés pour la prévention des risques à l'échelle régionale ».
Les approches développées en France pour caractériser l'aléa de submersion marine sont souvent relativement simplistes. Elles consistent en général à croiser un niveau extrême de référence avec des données topographiques. Des modèles plus élaborés capables de simuler l'ensemble des processus dynamiques associés à la submersion (propagation des vagues près des cotes, franchissement des systèmes de défense, naturels ou artificiels, simulation de l'inondation en tenant compte de la présence de brèches, etc.) restent donc à mettre au point.
Proposition n° 16 de la mission : Intégrer dans les programmes de modélisation des submersions marines les interactions entre houle, marées et surcotes à une échelle plus fine. |