F. QUINZE ANS APRÈS LE PROGRAMME D'ACTION DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA POPULATION ET LE DÉVELOPPEMENT.
La Conférence internationale sur la population et le développement organisée par les Nations unies, en septembre 1994, a débouché sur l'adoption d'un programme d'action sur vingt ans, insistant notamment sur l'émancipation des femmes à l'échelle de la planète.
Trois priorités ont alors été définies par les 179 États signataires :
- la réduction de la mortalité infantile et maternelle ;
- l'accessibilité universelle à l'éducation, en particulier pour les femmes ;
- l'accessibilité universelle aux soins en matière de santé reproductive avant 2015.
La recommandation telle qu'adoptée par l'Assemblée insiste sur le fait que, si des progrès ont été réalisés, les résultats demeurent relatifs en ce qui concerne la fréquentation scolaire, l'équité et l'égalité entre les sexes, la mortalité et la morbidité infantiles, enfantines et maternelles ou l'accès universel aux services de santé sexuelle et notamment à l'avortement.
Cette mention de l'avortement a fait l'objet d'un intense débat au sein de l'hémicycle, 65 amendements ayant été déposés sur ce texte pour éviter notamment toute référence à l'interruption volontaire de grossesse. Ces amendements n'ont pas été adoptés.
Le texte invite les Etats membres à mettre en accord leurs stratégies sanitaires avec les objectifs du programme du Caire et à veiller à la bonne exécution de son financement, en maintenant notamment le niveau de l'aide publique au développement qui lui est dédiée.