2. Des recompositions entre dépenses publiques et privées différenciées
* Dans les pays où la dépense d'enseignement en points de PIB a augmenté, deux modèles différents se dégagent :
- dans la plupart des cas, ce sont les dépenses publiques qui expliquent la quasi-totalité de la variation : Grèce, Hongrie, Islande, Mexique, Portugal, Turquie et Suisse sont dans ce cas ;
- toutefois, dans plusieurs pays - Corée, Pologne et Royaume-Uni - l'augmentation globale relève d'une addition de suppléments de dépenses publiques et privées quasiment analogues .
* Dans les pays où les dépenses publiques d'enseignement ont reculé, les dépenses privées n'ont généralement pas suivi ce déclin . Seules l'Irlande, la Norvège et l'Espagne font exception sous cet angle. Dans trois pays, les dépenses privées ont maintenu leur place dans le PIB ; dans quatre autres, la baisse du poids des dépenses publiques d'éducation s'est accompagnée d'une hausse de celui des dépenses privées. Au Canada, la très forte baisse des dépenses publiques consacrées à cette fonction (- 1,6 point de PIB) a été accompagnée par une augmentation importante de l'effort privé (+ 0,5 point de PIB) sans toutefois permettre de conserver la position relative du pays.