(2) Le rapprochement des positions des principales organisations internationales compétentes
Votre rapporteure spéciale se félicite de voir que les positions des organisations internationales précitées se sont aujourd'hui rapprochées et que les mécanismes de collaboration entre l'OMS, d'une part, et la FAO et l'OIE, d'autre part, se sont significativement améliorés, par le biais notamment de la montée en puissance d'un système global de surveillance de la maladie.
Une stratégie commune, au niveau mondial, entre l'OMS, la FAO et l'OIE a donc été définie . Elle s'appuie sur le postulat selon lequel il est encore possible de réduire sensiblement le risque de pandémie humaine due au virus H5N1 en combattant le virus à sa source chez l'animal , sur le nécessaire renforcement des systèmes de surveillance des maladies dans le monde et la mise en oeuvre de mécanismes de dépistage précoce et de riposte rapide pour suivre l'évolution du virus H5N1, enfin sur le règlement de plusieurs problèmes critiques liés à une éventuelle pathologie humaine, parmi lesquels le manque d'accès aux antiviraux dans certains pays, les méthodes obsolètes de production des vaccins antigrippaux ou encore la communication au public.
En outre, cette stratégie commune n'est réalisable que si des financements internationaux conséquents sont dédiés à la coopération internationale, coopération qui, si elle constitue une obligation morale aujourd'hui, relève toutefois de la bonne volonté des Etats.