II. UNE COOPÉRATION ÉDUCATIVE ET UNIVERSITAIRE PARTICULIÈREMENT DÉVELOPPÉE

La coopération est particulièrement développée sur le plan de l'enseignement, tant au niveau secondaire qu'au niveau universitaire.

A. LES LYCÉES FRANÇAIS : « PIERRE LOTI » À ISTANBUL ET « CHARLES DE GAULLE » À ANKARA

La France dispose en Turquie de deux lycées français, relevant de l'AEFE (agence pour l'enseignement français à l'étranger) et gérés par des comités de parents d'élèves, l'un situé à Istanbul, l'autre à Ankara. L'enseignement du turc y est obligatoire jusqu'en 4 ème ou en 3 ème et peut ensuite être poursuivi si les élèves le souhaitent.

Le lycée « Pierre Loti » d'Istanbul accueillait, à la rentrée scolaire 2003, 819 élèves (dont 380 français, 326 turcs et 113 d'autres nationalités). Les cours y sont assurés par 56 enseignants, dont 2 expatriés, 32 résidents et 22 recrutés locaux. Il convient d'ajouter quatre expatriés assurant la direction et l'administration de l'établissement, et une trentaine de recrutés locaux assurant diverses tâches. Les droits de scolarité s'échelonnent, à la rentrée 2003, entre 2.415 euros et 3.675 euros pour les élèves français, et entre 2.970 euros et 4.860 euros pour les élèves étrangers.

Le lycée « Charles de Gaulle » d'Ankara accueillait pour sa part, à la rentrée 2003, 456 élèves. Les cours y sont assurés par 35 enseignants, dont 1 expatrié, 17 résidents et 17 recrutés locaux. Trois expatriés assurent la direction et l'administration, 13 recrutés locaux assurant diverses tâches au sein de l'établissement. Les droits de scolarité s'échelonnent, à la rentrée 2003, entre 2.550 euros et 2.850 euros pour les élèves français et turcs, et entre 3.600 euros et 3.870 euros pour les élèves étrangers autres que turcs.

Compte tenu de leur coût, les postes d'expatriés ont donc presque tous disparu : il ne restait plus, à la rentrée 2003, qu'un poste de professeur expatrié au lycée Charles de Gaulle à Ankara, et deux au lycée Pierre Loti à Istanbul. Ces emplois sont désormais réservés aux postes de direction, les autres bénéficiant soit de statuts de résidents de l'AEFE, soit de contrats locaux. Le service de coopération a pu financer une amélioration de la rémunération des résidents (pour lesquels le taux de participation à la rémunération s'élève à 78 %) grâce à cette diminution du nombre d'expatriés.

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