C. RECHERCHE ET ECONOMIE
• Si le gouvernement français, à l'issue du débat évoqué plus haut avec le Parlement, décide qu'un programme « Nanotechnologie » est indispensable, ce qui est l'avis des auteurs de ce rapport, il reconnaîtra que les efforts de financement publics nationaux ne sont pas à la hauteur de cet enjeu stratégique.
• Il est indispensable qu'après les fusions des grands laboratoires pharmaceutiques européens qui viennent d'être réalisées et qui les ont légitimement préoccupés, ils exposent maintenant au Ministère de la Recherche et, parallèlement, à l'OMNT, leurs projets de recherche relatifs aux nanobiotechnologies.
• En terme de
poids critique des centres de
recherche
. Les rapporteurs recommandent vivement que les financements
publics (comme d'ailleurs les centres de recherche) ne soient
pas
« saupoudrés », ni au niveau européen, ni au
niveau national.
Ainsi qu'ils l'ont exposé dans ce
rapport, ils soutiennent le projet du Ministère de la Recherche, de
développer quatre grands centres de compétences : MINATEC
(pôle d'innovation en micro et nanotechnologies) à GRENOBLE, LAAS
(Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes) à
TOULOUSE, IEMN (Institution d'Electronique, de Microélecronique et de
Nanotechnologie) à LILLE, et IEF/LPN (Institut Electronique Fondamentale
/ Laboratoire de photonique et de nanostructures) à PARIS.
Ils
proposent d'ajouter un cinquième axe de recherche : il s'agit d'un
pôle-Est alliant BESANÇON - BELFORT - STRASBOURG qui permettrait
à la fois de bénéficier des excellentes compétences
de Besançon (héritées notamment de l'horlogerie, en termes
de micro-mécanique, et très bien appliquées dans le
domaine des nanobiotechnologies), de ses relations sur ce thème de
recherche avec l'Université de Belfort, des compétences en
biotechnologies de la région alsacienne et enfin des rapports
privilégiés de ce pôle-Est avec les chercheurs suisses et
allemands dont les avancées ont été évoquées
au chapitre III.