c) L'utilisation des « poussières intelligentes » à des fins d'espionnage
La poussière intelligente (smart dust) étudiée notamment par le physicien Kris Pister à l'Université de Berkeley serait composée d'une nuée de microprocesseurs. Emplis de minuscules capteurs, ils pourraient être utiles par exemple pour la protection de l'environnement en étant largués par un avion sur une zone donnée. En communiquant entre eux, ils seraient capables d'élaborer un bilan précis de la situation lors d'un incendie ou d'un séisme et de le transmettre à un ordinateur central. Mais, détournée par une puissance malveillante, cette technologie deviendrait un terrifiant outil d'espionnage d'une région ou d'une nation.
On peut aussi malheureusement concevoir qu'un individu en
jette une poignée dans une salle de réunion ou dans une
pièce d'une habitation privée et puisse ensuite savoir tout ce
qui s'y passe ou s'y dit...