ANNEXE N° 2

L'IMPACT DE LA RÉFORME DES RETRAITES D'ICI 2008

L'impact de la réforme des retraites d'ici 2008

La loi de réforme des retraites du 21 août 2003 ne prend effet que très progressivement. Nous présenterons ici les réformes qui auront un impact d'ici 2008. Compte tenu de l'incertitude qui entoure le comportement des futurs retraités, cette analyse évalue un ordre de grandeur des évolutions possibles. Les salariés seniors arrivant à la retraite vont voir les paramètres et le mode de calcul de leur pension modifié par la réforme, indépendamment de leur comportement. La réforme peut aussi les amener à modifier la date de leur départ à la retraite.

Changement du calcul des retraites

Régime général

L'allongement de la durée de cotisation ne prendra effet qu'en 2009 pour le secteur privé. Par ailleurs, les réformes des années 1990 ont déjà indexé les pensions sur les prix, de même qu'elles ont actualisé les salaires 31( * ) de référence à l'aide de l'indice des prix. Les principales mesures touchant le calcul des retraites du régime général ont abouti à resserrer le lien entre durée de cotisation et niveau de retraite, en modifiant un système de décote extrêmement pénalisant pour les salariés n'ayant pas cotisé le nombre d'années requis ou au contraire ayant cotisé plus longtemps.

Le calcul de la pension s'effectue désormais selon les formules :

P=50% SAM (D/DP)(1-d*N) si D<160

P=50% SAM(1+a*N) si D>160

SAM représente le salaire annuel moyen, moyenne des meilleurs salaires revalorisés par l'indice des prix ; D la durée de la carrière en trimestres ; DP la durée prise en compte, qui doit augmenter de 150 à 160 trimestres (tableau 1) ; d représente le taux de décote, qui s'applique aux N trimestres manquant par rapport à 160 trimestres de cotisations ou aux trimestres manquants par rapport à 65 ans ; a représente le taux de surcote, qui s'applique aux N trimestres effectivement cotisés au delà de 160 et de 60 ans, dans la limite du nombre de trimestres écoulés depuis le 1 er janvier 2004; N représente donc le nombre de trimestres pour lequel s'applique la décote ou la surcote.

1. Eléments de calcul de la pension (secteur privé)

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

DP, durée de proratisation en trimestres

150

152

154

156

158

160

Décote par an

10%

9,5

9

8,5

8

7,5

Surcote par an

0

3

3

3

3

3

Nombre de trimestres écoulées depuis le 1 er janvier 2004

0

2

6

10

14

18

Coefficient du SAM

 
 
 
 
 
 

Cas A (38ans)

40,0

40,5

40,5

40,4

40,4

40,4

Cas B (36 ans)

28,8

29,4

29,9

30,5

31,0

31,5

Cas C (42 ans)

50,0

50,75

52,25

53,75

53,0

53,0

La loi crée une surcote dès 2004, surcote qui augmente progressivement. C'est une aubaine pour les bénéficiaires. Ainsi, les personnes prenant la retraite à 62 ans après 42 années de cotisations voient leur retraite augmentée de 6 % (cas C, tableau 1). Pour les personnes ayant cotisé moins de 40 ans, elles profitent d'une baisse de la décote mais pâtissent de la hausse de la durée de proratisation (CAS A et B). Au total, la réforme leur est favorable. On suppose que 30 % des retraités pourraient bénéficier de la surcote. Le coût supplémentaire à l'horizon 2008 serait de 300 millions d'euros (tableau 2).

2. Evaluation du coût de la surcote

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Nouveaux bénéficiaires (en milliers)

 

180

180

180

180

180

Montant retraite annuelle moyenne (en €)

 

6400

6400

6400

6400

6400

Montant surcote moyen des nouveaux bénéficiaires (en €)

 

96

288

480

384

384

Nouveaux droits à surcote (en millions €)

 

20

50

90

70

70

Total surcote cumulée (en millions €)

 

20

70

160

230

290

Source : calculs OFCE

Pour un retraité, le fait d'avoir cotisé à plusieurs régimes ne sera plus pénalisant. Les 25 meilleures années des poly-pensionnés seront considérées au prorata du nombre d'années effectuées dans chacun des régimes. Auparavant, le salaire de référence était calculé sur la base des 25 meilleures années validées dans chaque régime, ce qui augmentait la probabilité de prendre en compte des mauvaises années. Comme cette mesure ne s'applique qu'aux nouveaux pensionnés, le coût ne serait que de 200 millions d'euros en 2008.

Par ailleurs, l'article 4 de la loi fixe l'objectif d'un niveau de retraite (retraite de base + retraite complémentaire) de 85 % du SMIC net pour les personnes ayant effectué une carrière complète au SMIC à temps plein (au lieu de 81 % actuellement). Le niveau de 85 % serait obtenu grâce à une revalorisation de 3 % du minimum contributif en 2004, 2006 et 2008 (ce qui représente une hausse de 200 euros/an à chaque fois). Cette revalorisation sera cependant limitée aux travailleurs ayant effectivement cotisé (et pas seulement validé) 160 trimestres. Compte tenu de cette limite, la mesure ne bénéficierait qu'à 120 000 nouveaux retraités par an (tableau 3).

3. Coût de la revalorisation du minimum contributif

 

2004

2005

2006

2007

2008

Nombre de bénéficiaires (en milliers)

120

240

360

480

600

Montant de hausse en euros

200

200

400

400

600

Surcoût (en millions d'euros)

24

48

144

192

360

Source : calculs OFCE

Régimes de la fonction publique

La réforme prévoit un changement de référence pour l'indexation des pensions, qui suivraient désormais les prix (et non le point de la fonction publique). Toutefois, le point fonction public a, grosso modo, suivi l'inflation par le passé et il est peu probable que le point de la fonction publique augmentera plus vite que l'inflation d'ici 2008. Cela ne devrait donc pas modifier le montant des retraites versées (tableau 4).

La durée de cotisation donnant droit à une retraite à taux plein augmente de 37,5 à 40 ans et une décote est introduite pour les années manquantes par rapport à la durée de cotisation requise ou à un âge plafond. En principe, la mesure frappe les personnes entrées dans la fonction publique après 20 ans.

A titre illustratif, nous supposons que la décote frappe 10 % des fonctionnaires partant à la retraite, avec une perte moyenne de 8 % du montant de leur retraite. En 2008, le gain pour les administrations publiques serait alors de 85 millions d'euros.

La loi a introduit une surcote, à partir de 2004, pour les fonctionnaires qui partent après 60 ans, avec plus de 38 années de cotisations, qui seront progressivement portés à 40 ans. En 2008, le coût de cette disposition serait de 50 millions d'euros (en supposant qu'elle bénéficie à 10 % des fonctionnaires partant à la retraite avec un gain moyen de 4,5 %).

4. Eléments de calcul de la pension (fonction publique)

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Nombres de trimestres requis

150

152

154

156

158

160

Age plafond

0

0

0

61

61,5

62

Taux de décote (par an)

0

0

0

0,5

1,0

1,5

Taux de surcote

0

3

3

3

3

3

Cas A (38ans/60 ans)

75,0

75,0

74,0

72,7

71,1

69,1

Cas C (42 ans/62 ans)

75,0

79,5

79,5

79,5

79,5

79,5

La réforme prévoit en 2005 la création d'un régime spécifique obligatoire assis sur le montant des primes. Les fonctionnaires et l'Etat devront chacun cotiser au taux de 5 %. Les cotisations versées par les fonctionnaires devraient représenter environ 0,9 milliard en 2008, celles versées par les administrations publiques sont neutres. Les prestations retraites de ce régime seraient négligeables à l'horizon de la prévision.

Impact des changements de l'âge de départ à la retraite

Le point le plus délicat de l'évaluation de la réforme est certainement l'impact des reports de départ à la retraite. L'impact d'une décision individuelle sur les revenus des agents (ménages, entreprises, administrations publiques) dépend fortement d'hypothèses totalement opposées en ce qui concerne le fonctionnement de l'économie. Par ailleurs, le nombre de retraités qui modifieront leur comportement suite à la réforme est inconnu.

Cas individuel

Le départ à la retraite d'un salarié peut engendrer deux comportements polaires chez l'employeur. Dans un premier cas, l'employeur continue de produire la même quantité et il remplace le salarié senior. Dans un second cas, l'employeur peut cesser l'activité que réalisait le retraité. Nous allons examiner les conséquences économiques de chacun des cas. Le premier scénario paraît le plus plausible à court terme et dans une économie où la demande détermine l'offre, ce qui est le cas dans notre scénario central à l'horizon 2008. Cependant, à moyen et long terme, l'activité d'une économie est déterminée par ses capacités productives et la diminution de l'offre de travail (départ en retraite) amène une réduction de la production.

Dans le cas où l'activité est maintenue (activité contrainte par la demande), le départ à la retraite d'un salarié gagnant 2 500 euros de salaire mensuel brut et son remplacement par un jeune gagnant 1 250 euros de salaire mensuel fait économiser 1 750 euros par mois à l'employeur (tableau 5). Les finances publiques doivent payer 1 400 euros de retraite et perdent 750 de cotisations sociales, mais économisent 500 euros si le jeune recevait des prestations chômage. Au niveau agrégé des ménages, le départ à la retraite amène une baisse de revenu pour le salarié senior, qui est presque compensée par le surcroît de revenu du jeune embauché.

Le départ à la retraite d'un salarié du secteur privé permet donc une diminution de coût pour l'entreprise, qui est en partie supportée par les administrations publiques. Dans ce cas du départ à la retraite d'un fonctionnaire, l'employeur et l'administration publique ne font qu'un. L'opération est à peine positive pour les finances publiques, de 100 euros.

5. Impact d'un départ à la retraite sur les revenus mensuels si la production est maintenue

En euros

Avant départ

Après départ

Gain

Futur retraité

Salaire

2 500

Retraite

1 400

-1 100

Cot soc

-500

Cot soc

 

500

Total

2 000

Total

1 400

-600

Jeune embauché

Chômage

500

Salaire

1 250

750

Cot soc

 

Cot soc

-250

-250

Total

500

Total

1 000

500

Employeur

Production

5 250

Production

5 250

0

 

Salaire

-2 500

Salaire

-1 250

1250

Cot soc

-1 000

Cot soc

-500

500

Total

1 750

Total

3 500

1750

Administrations publiques

Retraite

0

Retraite

-1400

-1 400

Chômage

-500

Chômage

0

500

Cot soc

1 500

Cot soc

750

-750

Total

1 000

Total

-650

-1 650

Source : calculs OFCE

Quand le départ à la retraite d'un salarié du secteur privé n'est pas remplacé, la production diminue, la perte de revenu subie par le retraité n'est pas compensée par le surcroît de revenu d'un embauché, les administrations publiques voient leurs sources de revenu diminuer (tableau 6). Le départ à la retraite devient une opération coûteuse pour l'ensemble de l'économie, et beaucoup plus coûteuse pour les administrations publiques que dans le cas où le salarié est remplacé. En effet, nous n'avons évoqué que les pertes de cotisations sociales, mais les impôts directs (CSG, CRDS, impôt sur le revenu et sur les sociétés) diminuent aussi.

6. Impact d'un départ à la retraite sur les revenus mensuels si la production n'est pas maintenue

En euros

Avant départ

Après départ

Gain

Futur retraité

Salaire

2 500

Retraite

1 400

-1 100

Cot soc

-500

Cot soc

 

500

Total

2 000

Total

1 400

-600

Employeur

Production

5 250

Production

0

-5 250

 

Salaire

-2 500

Salaire

0

2 500

Cot soc

-1 000

Cot soc

0

1 000

Total

1 750

Total

0

-1 750

Administrations publiques

Retraite

0

Retraite

-1 400

-1400

Cot soc

1 500

Cot soc

0

-1 500

Total

1 500

Total

-1 400

-2 900

Source : calculs OFCE

L'impact financier pour les finances publiques d'un départ à la retraite d'un fonctionnaire est égal au salaire qui n'est plus versé (2 500) diminué du montant de la retraite (-1 400) et du manque à gagner sur les cotisations sociales des salariés (-500), car la production n'amène pas de ressource financière. Le départ à la retraite d'un fonctionnaire permet donc de réduire légèrement le besoin de financement des administrations publiques (600 euros). Cependant cela implique que le service rendu par le salarié n'existe plus.

RÉGIME GÉNÉRAL

La loi contient diverses dispositions qui modifient les possibilités de départ à la retraite, soit en l'avançant, soit en le reculant. Nous essayons d'évaluer ici le nombre de personnes concernées et celles qui saisiraient les diverses possibilités. Le chiffrage du coût en termes de finances publiques est récapitulé dans le bilan, selon que l'on considère qu'il y a maintien ou non de la production.

La loi ouvre le droit à une retraite anticipée aux actifs ayant validé 42 années de cotisations (tableau 7). Le public concerné serait de l'ordre de 200 000 personnes en 2004, dont 75 000 sont déjà dans des dispositifs de préretraites ou sont des chômeurs dispensés de recherche d'emploi (DRE). Le nombre de retraités supplémentaires serait de l'ordre de 50 000 personnes en 2004, 100 000 personnes en 2005, 120 000 en 2008.

7. Droit d'ouverture à la retraite précoce.

Age de début de carrière

Age de départ

Durée validée

Durée cotisée

14 ou 15 ans

56 ou 57 ans

42 ans

42ans

14 ou 15 ans

58 ans

42 ans

41 ans

14 ou 15 ou 16 ans

59 ans

42 ans

40 ans

Les avantages de préretraites entreprises subiront une taxation au taux de 24 %. En 2001, celles-ci représentaient 880 millions d'euros (pour 50 000 bénéficiaires). La taxation décourageant le recours à cette formule, la taxe aurait un simple effet désincitatif pour les départs en préretraite. Par ailleurs, les entreprises perdent le droit de mettre à la retraite un salaire de moins de 65 ans ayant droit à une retraite au taux plein.

Nous avons fait l'hypothèse que 5 % des personnes concernées (600 000 par génération) retardent de 2 ans leur départ à la retraite. Il y aurait alors 30 000 salariés seniors en plus en 2004, puis 60 000 les années suivantes (30 000 qui retardent de 2 ans à partir de l'année précédente et 30 000 qui retardent de 2 ans à partir de cette année, tableau 8).

8. Modification de l'âge de départ à la retraite pour le régime général

 
 

2004

2005

2006

2007

2008

Impact sur le nombre d'actifs (en milliers)

Retraite anticipée

-50

-100

-107

-113

-120

 

Report du départ à la retraite

30

60

60

60

60

 

Total

-20

-40

-47

-53

-60

Impact financier (en millions d'euros)

 
 
 
 
 
 

- Avec maintien de la production

Prestations vieillesse

-340

-670

-790

-890

-1010

 

Prestations chômage

120

240

280

320

360

 

Cotisations sociales

-180

-360

-420

-480

-540

 

Total finances publiques

-400

-790

-930

-1050

-1190

- Avec baisse de la production

Prestation vieillesse

-340

-670

-790

-890

-1010

 

Cotisations sociales

-360

-720

-850

-950

-1080

 

Total finances publiques

-700

-1390

-1640

-1840

-2090

Source : calculs OFCE

Régimes de la fonction publique

Nous supposons que certains fonctionnaires retarderont l'âge de départ à la retraite : 5 % retarderont de 1 an en 2004 et 10 % de 2 ans en moyenne en 2008. Aussi, en 2008, le nombre de fonctionnaires retraités serait plus bas de 30 000 (tableau 9).

9. Modification de l'âge de départ à la retraite pour les régimes de la fonction publique

 
 

2004

2005

2006

2007

2008

Impact sur les actifs (en milliers)

 

15

30

30

30

30

Impact financier

Variation des...

 
 
 
 
 

- Avec maintien des effectifs

Salaires

-225

-450

-450

-450

-450

 

Prestations vieillesse

250

500

500

500

500

 

Prestations chômage

-90

-180

-180

-180

-180

 

Cotisations sociales

45

90

90

90

90

 

Total finances publiques

-110

-230

-230

-230

-230

- Avec hausse des effectifs

Salaires

-450

-900

-900

-900

-900

 

Prestations vieillesse

250

500

500

500

500

 

Cotisations sociales

90

180

180

180

180

 

Total finances publiques

-110

-220

-220

-220

-220

Source : calculs OFCE

Financement

Les accords avec les syndicats prévoient une hausse de 0,2 point de cotisations salariés en 2006 pour le régime général, qui rapporterait donc 0,9 milliard.

Les régimes par capitalisation

La loi met sur pied 3 dispositifs de retraites par capitalisation, qui ont un plafond commun. Le Plan d'Epargne Retraite Populaire (PERP) fournit une exonération d'impôt sur le revenu. Les plans de l'article 83 et les Plans Partenarial d'Epargne Salariale Volontaire (PPESVR) une exonération d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales. La masse salariale brute du privé est de 440 milliards. Imaginons que 10 % des actifs souscrivent, pour 5 % de leur salaire ; moitié dans un PERP, moitié dans un PPEVR, avec un taux marginal d'imposition de 30 %. Il y aurait 2,2 milliards d'épargne supplémentaire. Le coût pour les administrations serait de 0,95 milliard en 2008 dû aux exonérations fiscales.

Quel Bilan ?

La loi de 2003 aurait relativement peu d'impact d'ici 2008. L'offre de travail serait légèrement réduite (30 000 personnes en 2008), du fait des départs anticipés des salariés ayant débuté leur carrière tôt (tableau 10). Compte tenu des délais dans les comportements, il est peu vraisemblable que cette baisse de la population active de 0,1 % affecte la croissance.

10. Effet ex-ante de la réforme sur l'offre de travail (en milliers)

 

2004

2005

2006

2007

2008

Retraites anticipées

-50

-100

-107

-113

-120

Report de l'âge de la retraite (secteur privé)

30

60

60

60

60

Report de l'âge de la retraite (secteur public)

15

30

30

30

30

Total

-5

-10

-17

-23

-30

Source : calculs OFCE

Le bilan financier pour l'ensemble des administrations publiques (tableau 11) serait progressif. Le creusement du déficit atteindrait entre 1,3 et 2,3 milliards d'euros à l'horizon de 2008 selon que l'on fait l'hypothèse d'un remplacement des retraités et du maintien de la production ou du non remplacement et d'une baisse de la production.

11. Bilan financier pour les finances publiques (en millions d'euros)

Mesure

 
 

2004

2005

2006

2007

2008

Bilan hors décalage du départ à la retraite (de 1 à 8)

A

-285

315

805

445

95

Régime général

 
 
 
 
 
 
 

Minimum contributif

Prestations vieillesse

1

-25

-50

-150

-225

-300

Retraite des poly pensionnés

Prestations vieillesse

2

-40

-80

-120

-160

-200

Surcote

Prestations vieillesse

3

-20

-70

-160

-225

-290

Financement

Cot. Soc. Salariés

4

 
 

900

900

900

Fonction publique

 
 
 
 
 
 
 

Régime spécifique assis sur les primes

Cot. Soc. Salariés

5

 

900

900

900

900

Décote

Prestations vieillesse

6

 

15

35

55

85

Surcote

Prestations vieillesse

7

-10

-20

-30

-40

-50

Aide fiscale aux fonds de capitalisation

Prélèvements obligatoires

8

-190

-380

-570

-760

-950

Bilan du décalage du départ à la retraite

 
 
 
 
 
 

- Avec maintien de la production (de 8 à11)

B

-500

-1010

-1150

-1270

-1400

 

Salaires

9

-225

-450

-450

-450

-450

 

Prestations vieillesse

10

-80

-170

-290

-390

-500

 

Prestations chômage

11

30

60

100

140

180

 

Cotisations sociales

12

-225

-450

-510

-570

-630

- Avec baisse de la production (de 12 à 14)

C

-800

-1610

-1860

-2060

-2300

 

Salaires

13

-450

-900

-900

-900

-900

 

Prestations vieillesse

14

-80

-170

-290

-390

-500

 

Cotisations sociales

15

-270

-540

-670

-770

-900

Total

Finances publiques

 
 
 
 
 
 

- Avec maintien de la production (A+B)

 
 

-785

-695

-345

-825

-1305

- Avec changement de la production (A+C)

 

-1085

-1295

-1055

-1615

-2205

Source : calculs OFCE

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