II. LES SOLUTIONS ADOPTEES JUSQU'A PRESENT
Face à la montée en puissance de l'opposition aux antennes relais, quelques mesures ont été prises par les opérateurs ou par les pouvoirs publics. Mais elles s'avèrent insuffisantes.
A. LES MESURES PRISES PAR LES OPÉRATEURS
En
France, les trois opérateurs sont Orange (France Telecom), SFR et
Bouygues Telecom. Les mesures qu'ils prennent sont de nature diverse et vont de
l'information générale à l'information des particuliers.
Des sites Internet sont ouverts à la consultation du public et abordent
l'aspect sanitaire de la téléphonie mobile. Des brochures de
documentation sont largement diffusées.
Des mesures d'exposition aux champs électromagnétiques sont
effectuées chez les particuliers par des organismes indépendants.
Des colloques sont organisés. Des programmes de recherches scientifiques
sont financés. Il faut noter que les opérateurs ont l'obligation
d'effectuer des recherches, qu'ils ont besoin d'être informés des
effets sanitaires éventuels et qu'il leur serait difficile de fausser
les résultats des recherches.
Mais le problème en ce domaine est la crédibilité des
opérateurs. Le public se méfie des résultats de recherches
financées par des entreprises qui ont évidemment
intérêt à ce que leurs produits soient consommés...
De plus, le mode de contact le plus évident et le plus fréquent
entre les usagers de portables et les opérateurs est la facture que
reçoivent les consommateurs et qui est souvent génératrice
de conflits. Ces modalités de facturation, ainsi que le soulignent les
associations de consommateurs, sont à l'origine de multiples plaintes et
recours et expliquent également le manque de confiance des usagers
à l'égard de l'ensemble des informations fournies par les
opérateurs.