b) La fiscalité
La
pluriactivité est bien souvent la seule solution pour créer une
activité touristique viable en milieu montagnard ou rural. Or la
complexité administrative qu'implique ce statut décourage les
meilleures volontés et accroît la tentation de recourir au travail
illégal.
Par exemple, la gestion d'un centre équestre conduit à
déclarer des bénéfices industriels et commerciaux au titre
de l'activité d'hébergement, des bénéfices
agricoles au titre de l'élevage de chevaux et des
bénéfices non commerciaux au titre des cours d'équitation.
C'est particulièrement simple, mais il faut le faire.
c) Le droit du travail : la remise en cause de la nécessité d'un statut des pluriactifs
Au cours
des dernières années, les pouvoirs publics ont reconnu que des
modifications du droit du travail étaient nécessaires pour
assurer le développement du multisalariat.
Néanmoins, plutôt que de créer un statut à part,
dont l'expérience démontre qu'il pourrait être à
l'origine de rigidités et de complexités supplémentaires,
il a été jugé préférable d'adopter une
démarche visant à adapter à la pluriactivité les
dispositions du code du travail relatives aux congés payés, aux
heures supplémentaires et à la médecine du travail