2. Les consommations intermédiaires
Pour l'ensemble des administrations publiques, les consommations intermédiaires (qui comprennent les dépenses courantes des administrations hors dépenses de personnel, ainsi que les dépenses militaires en capital ) augmenteraient en volume de 1,4 % par an en moyenne entre 2000 et 2005, soit un taux supérieur à celui de la période 1993-1999 (0,7 % par an en moyenne).
Les consommations intermédiaires de l' Etat croîtraient de 0,9 % par an de 2000 à 2005 (après avoir reculé de 6,6% par an de 1993 à 1999).
En revanche, les consommations intermédiaires des collectivités locales connaîtraient un ralentissement important (de 6,8 % par an en volume de 1993 à 1999 à 1,6 % par an de 2000 à 2005).
La tendance au transfert des dépenses de l' Etat vers les collectivités locales se poursuivrait ainsi en projection.
Pour la Sécurité sociale , la croissance en volume de cette catégorie de dépenses 23 ( * ) serait ramenée à 1,7 % par an en moyenne de 2000 à 2005, contre 2,5 % par an de 1993 à 1999.
TAUX DE CROISSANCE DES CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES
DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
(Aux prix de 1995)
(en % par an)
1993-1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003-2005 * |
|
- Administrations centrales - Collectivités locales - Sécurité sociale - Ensemble des administrations publiques |
- 6,6 6,8 2,5 0,7 |
1,0 1,7 1,8 1,5 |
0,8 1,3 1,4 1,1 |
0,9 1,6 1,6 1,3 |
0,9 1,6 1,7 1,4 |
* Taux de croissance annuel moyen pour les années 2003, 2004 et 2005
Source : OFCE, modèle e-mod.fr.
3. Les investissements publics
En matière d'investissements publics (qui, au sens de la comptabilité nationale, ne comprennent pas les dépenses militaires d'équipement), l'hypothèse retenue est celle d'une croissance modérée à moyen terme.
Les années 2000 et 2001 sont marquées par un certain dynamisme de l'investissement après cinq ans de réduction des investissements en termes réels.
A partir de 2003, la croissance de l'investissement se stabiliserait à 1,2 % par an, portée par les investissements des collectivités locales, qui représentent 2/3 de l'ensemble des investissements publics.
Au total, elle atteindrait 1,8 % par an en moyenne, soit un taux de croissance inférieur d'un tiers à celui du PIB.
Pour les collectivités locales, la croissance de l'investissement public serait positive, contrairement à ce qui a été observé de 1993 à 1999 (2,1 %, contre - 0,2 %).
Pour l'Etat, l'augmentation en volume serait limitée à 1,1 % par an.
Enfin, les investissements des administrations de Sécurité sociale (qui, dans les définitions de la comptabilité nationale, incluent les investissements hospitaliers) augmenteraient de 1,3 % par an en volume, après un recul pendant la période 1993-1999 (- 2,9 %).
TAUX DE CROISSANCE DES INVESTISSEMENTS
DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
(Aux prix de 1995)
1993-1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003-2005 2 |
|
- Administrations centrales - Collectivités locales - Sécurité sociale 1 - Ensemble des administrations publiques |
0,1 -0,2 - 2,9 - 0,3 |
2,6 4,0 2,3 3,5 |
0,9 2,8 1,54 2,2 |
0,8 1,74 1,1 1,5 |
0,8 1,4 0,9 1,2 |
1 Ce concept inclut les hôpitaux
2 Taux de croissance annuel moyen pour les années 2003, 2004 et 2005
Source : OFCE, modèle e-mod.fr.
* 23 Dans les définitions de la Comptabilité nationale, il s'agit essentiellement des dépenses hospitalières hors dépenses de personnel et d'investissement.