D. L'ACTION EN FAVEUR DU LOGEMENT

Depuis 1996, l'Etat a regroupé en un chapitre budgétaire unique l'ensemble de ses aides à la pierre pour le logement social outre-mer au sein d'un chapitre budgétaire unique, le 65-01 (la " LBU ", ligne budgétaire unique).

Les crédits de ce chapitre avaient fortement augmenté dans le loi de finance pour 1999 puisqu'ils avaient été majorés de 57,8 % , pour s'établir à 897 millions de francs. Au 30 juin 1999, près de 80 % des crédits du chapitre avaient été ordonnancés.

En 2000, le gouvernement poursuit son effort et porte le montant des crédits de la LBU à 918 millions de francs.

Il est déjà prévu que 650 millions de francs en provenance de la " créance de proratisation " seront transférés à la LBU en cours d'exercice.

E. L'ACTION EN FAVEUR DE L'INVESTISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

Outre, la LBU, les subventions d'investissement accordées par le secrétariat d'Etat à l'outre-mer se composent essentiellement des crédits du fonds d'investissement des départements d'outre-mer ( FIDOM ) et du fonds d'investissement pour le développement économique et social ( FIDES ).

Le FIDOM finance surtout la participation de l'Etat aux opérations inscrites aux contrat de plan Etat-régions et à la convention de développement de Mayotte. Les crédits du FIDOM augmentent en 2000 (+ 9,5 %, à 217,5 millions de francs), après avoir connu une baisse continue depuis 1995.

Les ressources du FIDES augmentent également de 13,01 % et passent de 127 à 143 millions de francs.

L'explication de la baisse de 1,2% des dépenses en capital du secrétariat d'Etat à l'outre-mer provient de la réduction de près de 70 millions de francs des crédits du chapitre 68-93 " Actions diverses pour le développement de la Nouvelle Calédonie ". Ce chapitre est " réservoir ", dont les crédits sont en partie transférés en cours d'exercice vers des chapitres des titres III et IV. L'autre partie alimente le fonds d'équipement pour la Nouvelle Calédonie (FEPNC).

La baisse de 18 % de son montant en 2000, pour un total de 320 millions de francs, s'explique en partie par l'incorporation d'une partie de ces crédits à la DGF de Nouvelle Calédonie.

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