3. Des décisions hâtives à l'issue de l'affaire des paillotes
Après avoir minimisé l'affaire des paillotes en la qualifiant « d'affaire de l'Etat et non d'affaire d'Etat », le Premier ministre a pris certaines décisions dictées par les événements sans toujours prendre le recul nécessaire. Fallait-il dès le 4 mai annoncer la dissolution du GPS ?
En outre, la commission a été surprise par la nomination début octobre de l'inspecteur général Marion comme directeur adjoint de la police judiciaire alors que les succès imputables à la DNAT n'apparaissent plus, après examen, aussi évidents et que sa personnalité semble, comme on l'a vu, plus le pousser à favoriser les controverses stériles que le travail en bonne harmonie avec les autres services de police.