III. LE SOLDE D'EXÉCUTION DES LOIS DE FINANCES EN 1997
Le
déficit budgétaire exécuté en 1997 s'est
établi à 267,7 milliards de francs soit 6% au-dessous de ce que
prévoyait la loi de finances initiale (284,8 milliards de francs).
Cet écart franchement positif était le premier de cette nature
depuis 1987, le début des années 1990 ayant été
marqué par des écarts en général très
négatifs.
Le déficit d'exécution était en amélioration de
27,7 milliards de francs par rapport à celui de 1996, et
représentait 3,12 % du PIB.
Le résultat nettement positif des administrations publiques locales
(+ 17,4 milliards de francs) et des organismes divers d'administrations
centrales (+ 52,7 milliards de francs)
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a permis à la France d'atteindre
le fameux ratio de 3 % du PIB en termes de besoin de financement des
administrations publiques, malgré la persistance d'une situation
dégradée pour les comptes sociaux (- 47,8 milliards de francs).
La France a ainsi pu se qualifier pour la monnaie unique lors du Conseil
européen des 2 et 3 mai 1998. Sa dette publique a toutefois
continué à se dégrader rapidement, atteignant 57,2 % du
PIB fin 1997 contre 55,7 % fin 1996.