II. LE DÉVELOPPEMENT DU SPORT DE MASSE DOIT S'ACCOMPAGNER DE LA MORALISATION DE LA PRATIQUE SPORTIVE

A. LES ACTIONS EN FAVEUR DU SPORT DE MASSE

Le ministère mène de nombreuses actions en faveur du sport de masse.

La part régionale du FNDS représente le moyen d'action le plus important du ministère .

Les actions subventionnées sont :

- la formation des dirigeants et animateurs sportifs

- la détection et le perfectionnement des jeunes talents

- les projets de développement des clubs locaux

- le soutien du bénévolat pour les petits clubs locaux

- le soutien à l'emploi sportif (plan sport-emploi)

- en 1998, le Coupon sport.

En 1997, le montant des aides attribuées aux comités régionaux et départementaux des fédérations sportives et aux associations sportives locales s'est élevé, y compris le plan sport-emploi, à 245 millions de francs.

En 1998, ce montant a été porté à 290 millions de francs, y compris le plan "sport-emploi" et le "coupon-sport".

Pour 1999, les moyens de la part régionale devraient s'accroître de 10% après avis du conseil du FNDS.

En dehors de la part régionale du FNDS, les crédits du budget de la jeunesse et des sports abondent un certain nombre d'actions spécifiques (ex : coupon-sport en 1999 et plan sport-emploi).

B. LA POURSUITE DE LA MORALISATION DE LA PRATIQUE SPORTIVE PAR LA LUTTE CONTRE LE DOPAGE

Le développement du sport de masse ne peut être séparé de la politique menée en direction du sport de haut niveau. En effet, celui-ci, par sa valeur d'exemple, a un effet d'entraînement.

Comme en 1998, le projet de budget pour 1999 comporte un certain nombre de mesures nouvelles destinées à accroître les moyens de la lutte antidopage.

Au total, 14,5 millions de francs supplémentaires seront consacrés à cet objectif, soit une augmentation des crédits de 58% : 1,5 million de francs pour rémunérer les vacations des médecins inspecteurs régionaux, 1,5 million de francs pour l'équipement des centres médico-sportifs et 7,5 millions de francs pour renforcer les contrôles antidopage et la surveillance biologique des sportifs.

Après le vote, en première lecture, au Sénat, du projet de loi sur la santé des sportifs et la lutte contre le dopage et avant son examen à l'Assemblée nationale, une mesure nouvelle de 4 millions de francs est destinée à mettre en place le Conseil national de prévention et de lutte contre le dopage prévu par la loi : 1 million de francs seront consacrés au recrutement de personnel, 1 million de francs à l'installation du conseil et 2 millions de francs aux frais de fonctionnement.

Il faut noter que, contrairement à 1998, où la subvention de fonctionnement du laboratoire national de lutte contre le dopage avait été doublée, les moyens du laboratoire ne seront pas relevés en 1999.

Votre rapporteur rappelle qu'il avait mené une mission de contrôle sur les crédits de ce laboratoire et en avait conclu que ses moyens humains et matériels étaient à la hauteur de l'exigence de qualité de cet établissement. Toutefois, il observe que l'agrandissement du laboratoire ne devrait remédier que partiellement au problème de l'exiguïté des locaux, encore insuffisamment adaptés aux exigences du laboratoire (conservation des échantillons prélevés en double exemplaire, archivage ...).

Votre rapporteur souhaite donc que l'effort en matière de lutte contre le dopage puisse se prolonger dans les années à venir.

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