B. DES ÉVALUATIONS NÉCESSAIRES

Il paraît nécessaire d'évaluer l'efficacité de certains instruments.

1. Le FISAC

pas moins de 188 différentes catégories d'opérations sont subventionnées par le FISAC.

Par ailleurs, ses frais de gestion ont beaucoup augmenté en 1998, passant de 0,06 à 0,2 millions de francs (296.754 francs).

Sans doute conviendrait-il, comme l'écrit le rapporteur spécial de l'Assemblée nationale, M. Didier Chouat, de "réfléchir à une redéfinition des missions du fonds, afin d'éviter une trop grande dispersion des actions aidées et de la rencentrer sur les opérations ayant une fort effort de levier."

Gageons qu'il s'agit là de l'un des objectifs de l'évaluation actuellement en cours.

2. Les instruments des contrats de plan

Les trois dispositifs existants (FRAC, ATRAC et ORAC) ont fait leur preuve mais gagneraient sans doute à être réexaminés, en vue d'en améliorer encore l'efficacité, avant le passage à la prochaine génération de contrats.

C. UN MONTANT QUI N'EST PAS SIGNIFICATIF, MAIS APPARAÎT NÉANMOINS COMME INCOMPRESSIBLE

1. Un montant qui n'est guère significatif

Pour des raison expliquées dans ce rapport, le montant de ce budget n'est guère significatif, compte tenu :

des compléments apportés au secrétariat d'Etat en cours d'année (FISAC, FSE) ;

de l'importance des reports (FSE) et du montant des AP et CP en compte au titre des précédents exercices ;

du caractère évaluatif de la grosse dotation destinée au financement des bonifications d'intérêt (39 % du total de ce budget).

Il l'est encore moins en comparaison des contributions d'autres ministères (8 milliards de francs), des régions (3 milliards de francs), des organismes consulaires (plus de 15 milliards de francs), des bénéficiaires de taxes parafiscales (plus de un milliard).

2. Un minimum néanmoins incompressible

Néanmoins, les quelques 387 milliards de francs de ce budget apparaissent comme une sorte de minimum vital en deçà duquel il est impossible de descendre, sauf à remettre en cause des actions sur le financement desquelles des moyens, même modestes, peuvent exercer un effet de levier (bonifications d'intérêt) ou jouer un rôle catalyseur (actions territoriales), très importants.

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