B. LA POLITIQUE DE CERTIFICATION
La politique de certification regroupe quatre volets :
1. Les essais
Depuis plusieurs années des efforts importants sont consentis pour faire du laboratoire national d'essais (LNE) un laboratoire à la mesure de ceux dont disposent nos principaux partenaires. Le laboratoire poursuivra le transfert de ses activités sur le site de Trappes, en assurant ainsi une meilleure productivité ainsi qu'une meilleure synergie entre les différents départements.
2. La certification des produits industriels et des servives
La
certification consiste à faire contrôler par un organisme tiers
les caractéristiques essentielles d'un produit ou d'un service afin de
le valoriser au plan commercial. Elle est purement volontaire.
Seules les marques nationales fortes sont à même d'être
reconnues au niveau européen. Aussi, la politique du secrétariat
d'Etat à l'Industrie est de favoriser le regroupement du système
de certification de produits et de services autour de la marque NF, marque de
conformité aux normes gérée par l'AFNOR, dont la
notoriété s'est notablement accrue ces dernières
années à la suite d'un important effort de promotion, soutenu par
les pouvoirs publics.
3. La certification des entreprises
Depuis
sa création en 1998, l'AFAQ, organisme certificateur d'entreprise a
délivré près de 10.000 certificats de conformité
aux normes ISO 9000. Elle détient aujourd'hui environ 80 % du
marché national français.
L'objectif du secrétariat d'Etat à l'industrie est de faciliter
l'accès à la certification d'entreprise qui est devenue, dans
bien des cas, un passage obligé pour les entreprises.
C'est pourquoi il a lancé en 1998 une opération
d'expérimentation des nouvelles normes ISO 9000 avec des entreprises
volontaires et l'ensemble des acteurs de la qualité
française.
Ces normes sont en cours de révision au niveau international afin de
prendre en compte des domaines insuffisamment couverts jusqu'ici et de les
mettre en cohérence avec les normes de management environnemental ISO
14000. L'objectif est de faire remonter dans les instances compétentes
les observations d'entreprises françaises afin de leur permettre
d'influencer et d'anticiper les prochaines évolutions.