1
Sur cette somme, près de 450
millions
de francs résultent, non de l'augmentation du taux de la redevance, mais
d'effets " volume " dus l'augmentation du nombre de comptes,
consécutifs soit à la modification du régime des
exonérations, soit à la lutte contre la fraude.
2 La stratégie commerciale de TF1 Publicité s'était
longtemps démarquée de celles des autres régies par une
limitation volontaire de la durée de ses écrans à
4 minutes 20 secondes. Sa position incontournable de leader sur
le marché lui permettait de maintenir des tarifs relativement
élevés, sur des écrans d'autant plus efficaces qu'ils
étaient plus courts, et qu'ils bénéficiaient d'une
audience importante auprès des publics cibles des annonceurs.
Compte tenu de l'évolution générale du marché
publicitaire, l'érosion progressive de son audience a réduit cet
avantage. La déclaration faite par TF1 au Conseil supérieur de
l'audiovisuel, en 1996, à l'occasion du renouvellement des autorisations
des chaînes privées, abandonnant son engagement d'auto-limitation
dans les oeuvres de fiction, et de s'aligner sur le régime
général prévu par la loi, est conforme au changement de
stratégie intervenu. En 1994, 43 % des écrans de TF1
duraient plus de 3 minutes; en 1996, ils représentaient 60 %.
3
Ainsi que le soulignait l'année dernière, la
commission dans son rapport
, "
L'État, unique actionnaire,
se trouve dans la situation paradoxale de devoir contrôler la gestion
d'un président d'une entreprise publique qu'il ne peut ni nommer ni
révoquer, tandis que l'instance qui le nomme et peut le révoquer,
ne peut contrôler sa gestion. "
L'État fixe déjà les statuts, approuve les comptes, joue
un rôle prépondérant au sein du conseil d'administration de
France 2 et de France 3, et contrôle, via le contrôleur
d'État et la direction du Budget, la gestion de ces deux entreprises. Il
détermine le montant des ressources publiques, approuvées par le
Parlement, et établit les charges et les missions de chaque
chaîne
.
4
N'en font pas partie, Arte, La Cinquième et les
organismes de l'audiovisuel extérieur.
5
Une demande remettant en cause tout ou partie de la convention ne
pouvait être déposée qu'au cours des six mois qui
précèdent l'échéance triennale et des six mois qui
suivent : une telle demande aurait dû donc être faite avant
la fin du mois de septembre 1998 au plus tard. Au surplus, la
négociation doit être close dans les trois mois au plus à
compter de la demande.
6
Au moment où le groupe Pinault entre dans le capital de
Bouygues et où TF1 se rapproche du groupe de M. Murdoch.
7
les crédits budgétaires alloués en principe
en compensation des exonérations de redevance sont inscrits au seul
chapitre 46/01 des services généraux du Premier ministre, alors
qu'une partie d'entre eux avaient été placés en 1996 et
1997 au chapitre 43/70 du ministère de la culture, ce dernier
transcrivant les crédits correspondants au financement
d'activités culturelles (Inathèque, orchestres de Radio France,
programmes culturels de La SEPT-ARTE).
8
Le service de la redevance table sur une augmentation du nombre de
comptes payants de 430 000, qui se décompose de la façon
suivante : +405 000 d'ouvertures de comptes correspondants à des
postes non déclarés, + 10 00 augmentations dues à la
modification du régime des exonérations et -75 000 disparitions
dues à l'arrêt de l'effet de recul de la limite d'âge pour
le bénéfice de l'exonération ; c'est cet effet
favorable combiné avec ceux résultants de la transformation de
postes noir et blanc en poste couleurs, ainsi que de l'augmentation du taux de
recouvrement qui explique l'augmentation du produit de la redevance.
9
Ce calcul suppose toutefois que les chaînes du service
public et les chaînes privées consentent globalement aux
annonceurs un même pourcentage de remise. Il faut souligner que
la
notion d'investissement brut des annonceurs utilisés par la
Sécodip est un concept qui peut prêter à confusion. Il
repose sur le comptage en continu des insertions publicitaires multiplié
par les tarifs bruts du support, "hors commission d'agences, remise et
abattement divers". Il s'agit donc d'une notion ne correspondant pas à
des flux financiers réels qui eux tiennent compte des remises et donc de
la situation du marché publicitaire.
10
En application de ce décret, repris et
complété par le décret n° 92-304 du 30 mars
1992, sont exonérés :
1°) les personnes physiques remplissant les conditions suivantes :
-
avoir 60 ans révolus au 1er janvier de l'année en
cours, ou bien
- être infirme ou invalide au taux minimum de 80 %,
-
ne pas être passible de l'impôt sur le revenu,
c'est-à-dire avoir une cotisation d'impôt sur le revenu
inférieure au minimum de recouvrement. Cette limite est
appréciée, après réintégration des avoirs
fiscaux ou crédits d'impôts, des réductions d'impôts
et de certains revenus exonérés en France,
-
ne pas être passible de l'impôt de solidarité sur la
fortune,
-
vivre seul ou avec son conjoint et, éventuellement, avec des
personnes à charge ou avec d'autres personnes non passibles de
l'impôt sur le revenu, avec une tierce personne chargée d'une
assistance permanente, ou avec ses parents en ligne directe, si ceux-ci ne sont
pas eux-mêmes passibles de l'impôt sur le revenu.
2°) les établissements hospitaliers, sous réserve de ne pas
être assujettis à la TVA, habilités à recevoir les
bénéficiaires de l'aide sociale, et les établissements
hospitaliers ou de soins, à l'exception des appareils destinés
à l'usage privatif des personnels de ces établissements.
11
Cette mesure ne s'appliquant qu'aux nouvelles demandes
d'exonérations,
le service de la redevance
devra, à
compter de 1998,
gérer
deux fichiers d'exonérés
au titre des personnes âgées
: le premier concernant
toutes les demandes acceptées avant le 1er janvier 1998 (les
" droits acquis " devant continuer à être soumis
à la condition de revenu antérieure, - être non
imposable - pour être renouvelés) et le second s'appliquant
aux demandes présentées à compter du 1er janvier 1998
et soumises à la condition de revenu nouvellement définie, le
bénéfice de l'allocation supplémentaire du Fonds national
de solidarité.
12
Le calcul s'effectue de la façon
suivante :
1 |
Nombre de ménage :
statistiques INSEE actuelles (janvier
1997)
|
23,2 millions |
2 |
Taux de 1er équipement |
95 % |
3 |
Nombre de ménages équipés au moins d'un téléviseur |
22,0 millions |
4 |
Nombre de comptés gérés par le service correspondant à des ménages en résidence principale |
20,3 millions |
5 |
Nombre de comptes manquants |
1,7 million |
|
Taux d'évasion au 30.06.1997 |
7,7 % |
13
N'en font pas partie, Arte, La
Cinquième et les organismes de l'audiovisuel extérieur.
14
Une demande remettant en cause tout ou partie de la convention
ne peut être déposée qu'au cours des six mois qui
précèdent l'échéance triennale et des six mois qui
suivent : une telle demande devrait donc être faite avant la fin du
mois de septembre 1998 au plus tard.
Au surplus, la négociation doit être close dans les trois mois au
plus à compter de la demande. On voit donc qu'il existe une
" fenêtre de tir " d'une durée d'un an tous les trois
ans, au cours de laquelle les rapports entre partenaires sociaux ont
naturellement tendance à se crisper. Résultat : tout
mouvement pouvant alors être interprété comme un acte
d'hostilité, les sociétés et la tutelle ont,
jusqu'à présent, renoncé à remettre en question la
convention.
En outre, le changement de régime conventionnel ne pourrait pas
intervenir à court terme puisque en l'état actuel des choses, il
faudrait attendre non seulement l'expiration de la convention en cours depuis
mars dernier mais encore laisser s'appliquer celle qui lui succéderait.
15
taux de rémunération des heures
supplémentaires (ex. 225 % pour les heures supplémentaires de
nuit, taux disproportionné d'ailleurs avec celui des heures normales de
nuit : 20 %) ;
pratique des semaines dites " réduites " (jour
férié dans la semaine, impliquant systématiquement
l'octroi d'heures supplémentaires au taux le plus élevé
pour les salariés en cycle, qu'ils travaillent ou non) ;
traitement des temps de transport en mission (14 H. de voyage assimilé
à du travail effectif, les heures suivantes étant
rémunérées à 50 %) ;
condition de modification d'un tableau de service. Au moment où
s'ouvrent des discussions sur la réduction de la durée du
travail, et sur l'organisation du travail liée à l'introduction
du numérique, ce point est particulièrement à l'ordre du
jour.
16
le cumul des dispositions conventionnelles (heures
supplémentaires à taux majoré) et des dispositions
légales (repos compensateur) n'est pas envisageable en termes de
" coûts ".
17
Dans ces conditions, l'évolution de la masse
salariale des permanents (hors B.P.S.) peut s'analyser de la manière
suivante:
- budget 1997 50.5 MF
- réaffectation des personnels financés sur le budget B. P.S.
1.6 MF
- glissement 1998 (2.2 %) 1.2 MF
- impact de l'évolution des effectifs - 2.3 MF
- budget 1998 51 MF
De même, l'évolution des effectifs permanents (hors B.P.S.)
peut s'analyser de la manière suivante:
- effectif moyen 1997 :146
- effectif moyen budgété en 1998 :144.6
Dans ces conditions, l'économie de 2.3 MF générée
par l'évolution des effectifs, s'explique essentiellement par une
évolution à la baisse du salaire moyen
générée par les écarts de
rémunération entre les partants et les arrivants.
18
Le plan " INA 2000 " se traduit par une
réorganisation de l'Institut en trois département
(Département des Droits et de L'archivage, Département de
L'innovation et Inathèque) aboutissant à conférer à
chaque unité son budget et à fixer un objectif de contribution
destiné à financer les fonctions transversales et le
développement des projets communs.
19
Rapport d'audit de TV5 et CFI de l'inspection des finances - mai
1995
Rapport de M. Jean-Paul Cluzel et Philippe Meyer - juin 1997
Rapport de M. Patrick Imhaus - octobre 1997
" Pour une nouvelle dynamique de la présence française dans
le monde par les médias ", rapport de M. Jacques Pomonti,
inspecteur général au secrétariat d'État à
l'Industrie- décembre 1997
20
Conformément aux orientations arrêtées par
le Conseil de l'action audiovsuelle extérieure, RFI a repris pour le
franc symbolique les participations de la SOFIRAD dans Radio Paris Lisbonne et
la SOMERA . RFI dispose ainsi d'outils complémentaires à son
action propre et qu'elle va s'efforcer de restructurer compte tenu de leur
situation financière dégradée. RPL vient utilement
compléter le réseau des reprises millions de francs de RFI
en Europe. Et surtout la SOMERA, du fait à la fois de son programme (RMC
Moyen-Orient) et de ses moyens de diffusion (centre émetteur ondes
moyennes de Chypre) constitue un levier d'action d'une importance
considérable dans une zone stratégique où RFI était
insuffisamment présente.
21
l'erreur commise par France Télécom, qui a
entraîné l'éviction de CH du Moyen-Orient, avec des
conséquences financières lourdes (charges exceptionnelles de 9,5
MF), qui seront éventuellement compensées par l'indemnisation
obtenue de France Télécom (24 MF en première Instance,
actuellement gelés à la suite d'un appel de France
Télécom).