1
Voir infra. chapitre IV-IV-B-.
2
Le solde primaire résulte de la différence entre les
recettes et les dépenses, hors prise en compte de la charge de la dette
(en intérêts). Lorsque l'équilibre primaire est atteint,
l'Etat n'emprunte plus pour financer les intérêts de sa dette.
3
Voir infra chapitre III.
4
Selon la direction de la prévision, le déficit
nécessaire pour stabiliser la dette publique en 1999 est de 2,2 %
du PIB. Voir le rapport économique, social et financier (p. 144 et 145)
et " Le débat d'orientation budgétaire pour 1999 :
réduire les dépenses pour libérer l'avenir " Alain
Lambert - Sénat n° 506 1997-1998 (p 36 à 38).
5
Il s'agit des intérêts de toute la dette publique,
obtenus en rapprochant le coût moyen de cette dette (6,4 % - rapport DOB
pour 1999 p.43) à son niveau de 1998.
6
Il conviendra à cet égard de surveiller la
période complémentaire de 1998 et l'éventuelle mise
à la charge de l'exercice 1998 de dépenses à acquitter en
1999.
7
Le coût de l'accord salarial du
10 février 1998 est de 14,8 milliards de francs en 1999.
8
Exposé des motifs du code, page 16.
Traduction : Commission des finances du Sénat.
9
Cette méthode peut conduire à des soldes
conjoncturels équivalents pour des output gaps différents une
année donnée. Par exemple, on aboutit à des estimations de
solde conjoncturel très proches, de l'ordre de - 1 point de
PIB pour les années 1993 et 1998, alors que l'output gap de 1993
(- 2,5 %) est sensiblement plus dégradé que celui de
1998 (- 1,5 %).
Ce résultat, apparemment surprenant, s'explique par l'interaction des
"délais de perception" (par exemple de l'IR et de l'IS) et les positions
de l'économie dans le cycle : en 1993, l'économie
française se trouve sur une phase "descendante", l'écart de
production de dégrade. Les administrations publiques
bénéficient néanmoins de rentrées fiscales dues au
titre de l'année 1992, année pour laquelle l'écart de
production était moins dégradé. Sans aucun "délai
de perception", le solde conjoncturel en 1993 aurait été de
l'ordre de - 1,3 point de PIB.
En 1998, l'économie française se trouve sur une phase
"ascendante", l'écart de production s'améliore. Les APU
reçoivent néanmoins des rentrées fiscales "relativement
faibles" dues au titre de l'année 1997, année pour laquelle
l'écart de production était plus dégradé. Sans
aucun "délai de perception", le solde conjoncturel en 1998 aurait
été de l'ordre de - 0,8 point de PIB. Les
"délais de perception" introduisent ainsi de l'inertie au niveau de la
relation entre le solde conjoncturel et l'output gap.
10
Le chiffre était, lors de la présentation
initiale des grandes orientations en avril 1998, de 1,2 %.
11
Cette démonstration figure aux pages 101 à
107 du volume II du rapport général.
12
Charges définitives du budget de l'Etat + charge nette
temporaire
13
Ces propos ont été réitérés en
séance publique par le rapporteur général : " Il
faut raison garder et observer que l'évolution de la dépense est
maîtrisée ". JOAN 13 octobre 1998 page 6509
14
Ce mouvement résulte d'une part d'un excédent au
titre de la charge nette des opérations à caractère
définitif des comptes d'affectation spéciale (évolution de
la situation du Fonds pour le financement de l'accession à la
propriété) et d'autre part, de la diminution de la charge nette
des opérations temporaires qui approche l'équilibre
(réduction des dépenses du compte de prêt du Trésor
aux Etats étrangers, et équilibre du compte d'avances aux
collectivités locales).
15
Voir aussi la décision du 29 décembre 1994 sur la
loi de finances pour 1995
16
90,27 % contre 90,34 % dans la loi de finances pour 1998
17
Le bas niveau des taux d'intérêt et la tendance
actuelle sur cette charge peuvent laisser penser que l'estimation de
237,2 milliards de francs est assez large.
18
Lors du débat d'orientation budgétaire de juin
1998, leur nombre était de cinq...
19
Le gouvernement annonce un coût de 7,7 milliards de francs
qui inclut en réalité des cofinancements ainsi que des mesures
antérieures déjà annoncées
20
Il s'agit de la dépense "induite" de fonction publique qui
représente 717,4 milliards de francs en 1999 (+ 6,2 %).
Outre les rémunérations d'activité, les cotisations
sociales et les pensions, elle intègre les subventions à
l'enseignement privé, les pensions des anciens combattants ainsi que les
charges de personnels du budget de l'aviation civile.
21
150.000 emplois * 92.000 francs par an = 13,8 milliards
22
Lors de son audition par votre commission des finances le 14
octobre 1998, Mme le ministre de l'emploi a reconnu implicitement cet
état de fait :" Le ministre a précisé que la
dotation de 43 milliards de francs prévue pour le financement de la
ristourne dégressive sur les bas salaires en 1999 était
cohérente avec la prévision de dépenses de 41,5 milliards
de francs en 1998 ", in bulletin des commissions, n°2 page 138
23
in rapport n° 306 (1997-1998) de M. Louis Souvet sur le
projet de loi d'orientation et d'incitation à la réduction du
travail, pages 110-111
24
Elle est mesurée au travers de la RMPP (
rémunération moyenne des personnes en place) : c'est une
notion salariale qui permet d'apprécier une évolution moyenne de
la rémunération en francs constants
25
Hors fonds de concours
26
mais "seulement" 37,4 milliards de francs de mieux que
l'exécution de 1997, dont les recettes avaient été
manifestement sous-estimées. Il est possible de se demander, dès
lors, si les estimations révisées ne présentent pas une
certaine sous-évaluation des plus-values de recettes en 1998.
27
C'est-à-dire réintégration de recettes
affectées à d'autres organismes dans les recettes du budget de
l'Etat.
28
Ces 71,1 milliards de francs correspondent à
73,5 milliards de francs de suppléments de recettes dont il faut
retirer 2,4 milliards de francs d'aménagements de droits.
29
En grisé figurent les années où les
réalisations de recettes ont été supérieures aux
attentes, en blanc les années où l'on a constaté des
moins-values de recettes.
30
Cf exposé général des motifs II - Evolution
et prévision des recettes du budget général et Rapport
économique, social et financier (p 150)
31
Il faut rappeler en outre que la mise sous condition de
ressources des allocations familiales était une mesure très
récente.
32
281 voix contre 31.
33
Résolution n°120- Sénat 1997/1998
34
S'agissant du premier programme de stabilité, cette
situation peut s'expliquer. Par la suite, ce programme devenant annuel, il sera
nécessaire de faire en sorte que les débats parlementaires sur le
budget (lois de finances et débat d'orientation budgétaire) ne
soient pas en décalage -dans le temps comme sur le fond- avec la
notification du programme de stabilité.
35
EURO 1999-Rapport Sénat n°382 1997/1998. Alain
Lambert.
36
C'est-à-dire l'exigence de publications
supplémentaires avant l'émission de titres publics par l'Etat
concerné et l'invitation adressée à la BEI de revoir sa
politique de prêts à l'Etat en cause.
37
Le chiffre du poids de la dette publique française en 1999
varie selon les sources : 59,5 % pour l'OCDE ; 58,6 % pour la
Commission européenne ; 58,7 % selon le gouvernement. Ces
différences n'ont pas d'influence sur la place de la France par rapport
à ses partenaires.
38
A l'inverse, les collectivités locales dégagent un
besoin de financement lorsque leurs "ressources non financières" sont
inférieures à leurs "dépenses non financières" ou,
ce qui est équivalent, lorsque leurs "ressources financières"
sont supérieures à leurs "dépenses non financières".
39
Voir supra chapitre II, encadré p. 44.
40
Estimé schématiquement.
41
Recommandation du Conseil du 7 juillet 1997.
42
La commission des finances de l'Assemblée nationale
juge ce mouvement d'économies " inférieur à celui qui
avait prévalu lors de l'élaboration du projet de loi de finances
pour 1998 ".
43
in dossier de presse de présentation du PLF 1999, rubrique
" dépenses " page 19
44
in bulletin des commission de l'Assemblée nationale
n°19/1998 p.2431 ; le 9 septembre 1998
45
Cette préoccupation était déjà
présente lors de l'examen du projet de loi de finances pour
1998 : " les retraites de la fonction publique : une
explosion programmée ", page 54 rapport n° 85 (1997-1998)
46
Le budget de la Défense est, en raison de la programmation
militaire, intégralement "sanctuarisé"
47
Les premières indications obtenues font état d'un
taux de consommation inférieur à 15% soit moins de 450 millions
de francs au 1
er
octobre 1998
48
Les crédits concernant la partie financée par le
ministère de l'Intérieur au titre des adjoints de
sécurité seraient préservés, compte tenu du
caractère régalien de ce ministère
49
in rapport sur la Sécurité sociale, septembre 1998
50
Cf Rapport général n°85 sur le projet de loi
de finances pour 1998, tome I - M. Alain Lambert, rapporteur
général.
51 Il dénonce également le " discours construit "
généralement avancé pour justifier cette
exonération fiscale : à l'origine des prestations familiales,
l'objectif affiché par le législateur aurait été "
d'apporter aux familles un apport financier qui vise à compenser les
charges liées à l'entretien des enfants, indépendamment
des revenus dont disposent ces familles " .
Or cet argument ne tient pas pour le comité : " En
réalité, lorsque les allocations familiales ont été
exclues du champ de l'imposition, en 1927, c'est à un simple argument de
politique sociale que le législateur s'est soumis : il s'agissait de ne
pas peser financièrement sur les familles, notamment les plus modestes,
et non de respecter un principe doctrinal de définition de la notion de
ressources. En fait, les allocations familiales de base (qui
représentent 40 % des prestations familiales) ont toujours
été considérées, peut-être comme des
compensations de charges, mais avant tout comme un complément de revenu,
qualifié historiquement de sursalaire : il s'agissait bien d'un
revenu."
52
Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse
des nations.
53
cf. Jean-Pascal Beaufret, La fiscalité de l'assurance,
page 316.
54
Conseil d'Etat, Rapport public 1991. De la sécurité
juridique, page 31.
55
Il est à noter que parmi les pays de l'Union
européenne, seule la constitution espagnole dispose que l'un des
objectifs de la constitution est de garantir la sécurité
juridique (article 9-3 du titre préliminaire de la Constitution
espagnole du 27 décembre 1978).
56
Sauf en matière répressive en vertu de l'article 8
de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
57
Plusieurs propositions de lois constitutionnelles visent à
inscrire le principe de la non-rétroactivité des lois fiscales
dans la constitution.
58
Étant entendu qu'une loi fiscale plus favorable ne porte
pas atteinte à la sécurité juridique des contribuables.
59
Les dispositions relatives à l'impôt sur le revenu
contenues dans les lois de finances s'appliquent aux revenus de l'année,
c'est à dire aux revenus déjà perçus à la
date à laquelle la loi de finances entre en vigueur. Les dispositions
relatives à l'impôt sur les sociétés s'appliquent
aux résultats des exercices clos à compter du 31 décembre,
c'est à dire à des résultats déjà
réalisés, alors que l'entreprise ne peut plus adapter sa gestion
à la loi nouvelle.
60
Et ne privait donc pas de garanties légales une exigence
constitutionnelle. On rappelle en outre que la suppression d'une
exonération n'est pas considérée comme une sanction.
61
CJCE, 15 décembre 1987, Irlande c/Com.aff.325/85 Rec.5041
62
Conseil d'Etat, rapport public 1991, page 30
63
Le taux initialement envisagé par le gouvernement
était de 15%. Il a été porté à 20% en
première lecture à l'Assemblée nationale.
64
Joël Bourdin note dans son rapport que
"
l'année 1997 a vu la plus faible évolution globale des
taux d'imposition depuis le début des années quatre-vingt : +
1,3% en moyenne. La modération a été
générale pour tous les niveaux de collectivités.
"
65
Le montant des dotations sous enveloppe s'établissait
à 157,7 milliards de francs en 1997 et le gouvernement prévoit
163,8 milliards de francs en 1999. Sachant que l'évolution des prix (+
1,3%) conduit à une progression d'environ 2 milliards de francs, la
différence, soit 4,1 milliards, est due à la prise en compte de
la croissance.
66
Résumé publié dans le numéro de juin
1998 de
La revue du Trésor
, p. 322.
67
Il ajoute qu' "
on observe un effet stimulant analogue
de l'investissement des administrations locales sur la productivité et
l'emploi du secteur privé. Il y a là une manifestation
significative de ce qu'on appelle la `croissance endogène'
".
68
Dexia-Crédit local de France,
Les finances locales dans
les quinze pays de l'Union européenne
69
Viennent ensuite le Danemark (49%) et la Finlande (43%).
Toutefois, au Danemark, les collectivités sont totalement
maîtresses du niveau des taux, tandis qu'en Suède le taux moyen
d'imposition pour l'ensemble des collectivités locales ne doit pas
dépasser 31% et, en France, les collectivités locales sont
soumises à la règle de liaison des taux.
70
Décision n°91-298 DC du 24 juillet 1991.
71
En dépit de chiffrages gouvernementaux laissant entendre
que, sur la période 1992-1997, les ressources des collectivités
locales auraient été supérieures à ce qu'elles ont
été si la réforme s'était appliquée.
72
Groupe de travail n° 6 sur les politiques de
développement régional (DT/REG(97)10),
Les politiques
régionales dans les années 90 : réorientation vers une
recherche de la compétitivité et des partenariats avec les
niveaux infrarégionaux,
16-17 décembre 1997.
73
La présentation de ce tableau est peu orthodoxe car
elle mélange des estimations de recettes fiscales et des données
budgétaires
. Toutefois, elle ne remet pas en cause les ordres de
grandeur.
74
Le gouvernement, dans sa présentation des crédits
pour 1999, n'a pas choisi d'agréger la compensation au titre des mesures
fiscales de 1999 aux autres montants car les compensations de la réforme
de la taxe professionnelle et de la suppression de la part régionale des
droits de mutation à titre onéreux sont soit fondues, soit
appelées à l'être, dans des dotation budgétaires (la
DGF et la DGD). Toutefois, l'individualisation de ces montants dans le PLF 99
fournit une occasion de retracer le coût global des remboursements et
compensations par l'Etat aux collectivités locales.
75
Proposition de loi n° 95, annexée au
procès-verbal de la séance du 20 novembre 1997, relative à
la taxe professionnelle de France Télécom,
présentée par MM. Jean-Paul DELEVOYE, Jean DELANEAU, Jean FAURE,
Paul GIROD, Gérard LARCHER, Louis ALTHAPÉ, Paul BLANC, Joël
BOURDIN, Henri COLLARD, Charles-Henri de COSSÉ-BRISSAC, Alain DUFAUT,
André DULAIT, Philippe FRANCOIS, François GERBAUD, Charles
GINÉSY, Jean-Marie GIRAULT, Georges GRUILLOT, Pierre HÉRISSON,
Daniel HOEFFEL, Jean-Paul HUGOT, Charles JOLIBOIS, Pierre LAFFITTE, Dominique
LECLERC, Marcel LESBROS, Maurice LOMBARD, Roland du LUART, René
MARQUÈS, Philippe MARINI, Georges MOULY, Jean PÉPIN, Jean PUECH,
Henri de RAINCOURT, Roger RIGAUDIÈRE, Louis-Ferdinand de ROCCA-SERRA,
Josselin de ROHAN, Jean-Pierre SCHOSTECK, Louis SOUVET et Alain VASSELLE.
76
Y compris les opérations temporaires et les
remboursements et dégrèvements d'impôts.
77
Articles 11 et 13 et article premier de l'ordonnance. A titre
d'exemple, l'arrêté du 10 juillet 1997 annule la quasi
totalité des crédits du fonds de gestion de l'espace rural alors
même que l'abondement de ce fonds avait fait l'objet de longs
débats au Parlement : l'Assemblée nationale et le Sénat
avaient "obtenu" une majoration de 150 millions de francs des
crédits correspondants.
78
L'ordonnance de 1959 dispose judicieusement, en son article 38,
que : "si aucun projet de loi de finances rectificative n'est
déposé avant le 1er juin, le Gouvernement adresse au
Parlement un rapport sur l'évolution de l'économie nationale et
des finances publiques
." Toutefois, et de pratique constante, ce
rapport est muet sur l'aspect finances publiques considérées
dans l'optique de l'exécution budgétaire.
Projet de loi de finances pour 1999 : Le budget 1999 et son contexte économique et financier
Rapports législatifs
Rapport général n° 66 (1998-1999), tome I, déposé le