C. LES MOYENS EN PERSONNEL
Après trois années pendant lesquelles
148 emplois ont été supprimés, le ministre de la
jeunesse et des sports a décidé de procéder à un
réajustement des moyens en personnel en créant 84 emplois
dont 34 emplois budgétaires et 50 contrats de cadre technique
national.
Ces mesures permettront, en particulier, de revenir sur l'essentiel des
suppressions de poste qui devaient affecter l'Institut national de la jeunesse
et de l'éducation populaire (INJEP), le Centre régional
d'éducation populaire et sportif (CREPS) d'Antibes et le centre de
Font-Romeu.
Le nombre de cadres techniques mis à disposition du mouvement sportif
progresse donc de 1.610 en 1997 à 1.660 en 1998. Il apparaît, en
outre, acquis que le principe de la mise à disposition des cadres
techniques auprès des fédérations sera maintenu.
Ainsi, le projet envisagé par le ministère des finances de
transformer leur statut, afin qu'ils soient financièrement pris en
charge par les fédérations, semble abandonné. Il est, en
effet, apparu que la plupart des fédérations n'ont ni les moyens
financiers suffisants ni les structures administratives adaptées pour
recruter et rémunérer ces cadres qui, placés au niveau
local auprès des ligues ou des comités, sont des relais
indispensables pour la mise en oeuvre d'une politique du sport qui repose en
grande partie sur les fédérations.
Comme son prédécesseur, le nouveau ministre de la jeunesse et des
sports a donc réussi à maintenir leur financement par le
ministère de la jeunesse et des sports. Cette victoire ne saurait
cependant occulter la nécessité d'encadrer plus
précisément les conditions de leur mise à disposition.