2. La mobilité
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L'hélicoptère TIGRE
(coopération avec l'Allemagne) en est désormais au stade de
l'industrialisation. Mais les premières livraisons sont prévues
seulement en 2009. Au total les commandes françaises porteront sur 115
hélicoptères en version appui protection (HAP) et 100 en version
antichars (HAC).
807 millions de francs de crédits sont prévus pour 1998 ce qui
portera les crédits dégagés sur ce programme, à la
fin de l'année 1998, à 718 milliards de francs. Une
révision des spécifications doit permettre de réduire les
coûts et une communauté d'équipements avec
l'hélicoptère NH 90 est recherchée.
·
L'hélicoptère de transport NH 90
doit
équiper les forces françaises, allemandes, italiennes et
néerlandaises.
Ce programme se déroule lentement : les premières livraisons
sont prévues en 2011. Sur un coût total du programme de 36
milliards de francs (1997), 1,3 milliard de francs ont été
dépensés au 31 décembre 1996.
La cible de production est de 160 : 133 appareils pour l'armée de
Terre et 27 pour la Marine.
Le coût unitaire approche 200 millions de francs
· Par ailleurs et toujours au titre de la mobilité, 172 camions
lourds TRM 10000 seront livrés à l'armée de Terre et 236
seront commandés ; en outre, 5 engins de franchissement de l'avant
seront livrés.
3. La puissance de feu
2 000 missiles antichars ERYX et 50 postes de tir seront
livrés ainsi que 12 000 roquettes antiblindés.
Mais
aucune commande de missiles ne sera faite
en 1998. Presque tous les
programmes concernant la puissance de feu seront
retardés
d'une
année. Le programme du missile antichar de troisième
génération (AC 36), missile destiné à
équiper l'hélicoptère TIGRE ne sera toutefois pas
retardé.
Pour les munitions d'instruction, la réduction des crédits est
très sensible. Les crédits prévus - 235,6 millions de
francs - sont en baisse de plus de 20 % par rapport à 1997 année
dont les crédits ne représentaient déjà que la
moitié de ceux de 1986.
Il s'agit là de réductions hors de proportion avec la diminution
des effectifs. Or l'instruction des appelés et la professionnalisation
en cours exigent un entraînement poussé des engagés.