DEUXIÈME PARTIE : LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
CHAPITRE PREMIER - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES CRÉDITS
Pour 1997, les moyens de paiement destinés aux actions conduites en matière de sécurité routière sont de 429,9 millions de francs (- 14 %).
Le tableau suivant retrace l'évolution des principales catégories de dépenses :
A. LES MOYENS DES SERVICES (TITRE III)
Les crédits du titre III regroupent 246,36 millions de francs pour 1997, en réduction de 8,8 %.
Le titre III regroupe essentiellement trois postes :
• les moyens de fonctionnement de l'exploitation de
la route (sécurité et circulation routières), dotés
de 161,1 millions de francs ;
• les dépenses du
délégué interministériel à la
sécurité routière (44,7 millions de francs en 1997 contre
52,3 millions de francs en 1996). L'objectif est de maintenir les actions de
sensibilisation de l'opinion ;
• la formation des conducteurs (38,3 millions de
francs).
B. LES CRÉDITS D'INCITATION (TITRE IV)
Les crédits d'incitation en matière de sécurité routière prévus pour 1997 sont de 1,0 million de francs, ce qui correspond à une diminution de 32 % par rapport à 1996.
Ces crédits ne concernent plus qu'un seul poste, en diminution depuis plusieurs années : les subventions aux associations contribuant à la prévention des accidents.
C LES CRÉDITS D'INVESTISSEMENT (TITRE V)
Les crédits de paiement consacrés aux investissements, équipements, études et expérimentations en matière de sécurité routière, atteignent un montant de 179,5 millions de francs, soit une dotation en baisse de 21 % par rapport à celle de 1996.
Les autorisations de programme demandées pour 1997 s'élèvent à 171,0 millions de francs (-21,7 %). Elles se décomposent comme suit :
- actions de sécurité et de circulation : 156,0 millions de francs. Il s'agit des crédits d'investissement des actions d'exploitation de la route ;
- études et expérimentations : 15,0 millions de francs.
Concernant les actions de sécurité, la priorité est donnée aux petits aménagements d'initiative locale.
Concernant la circulation routière, l'effort d'investissement porte plus particulièrement sur le développement des nouvelles technologies d'information des usagers en vue de réduire les embarras de circulation, notamment les programmes "Sirius" (Ile-de-France), "Erato" (Toulouse), "Aliénor" (Aquitaine), "Marius" (Marseille), "Alegro" (Lille) et "Sillon mosellan" (Lorraine).