4. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA)
Crédits de l'INRA
inscrits au budget de la recherche
1995 LFI |
1996 LFI |
1997 LFI |
|
EFFECTIFS |
|||
- Chercheurs |
1 780 |
1 780 |
1 771 |
- ITA |
6 835 |
6 790 |
6 734 |
TOTAL |
8 615 |
8570 |
8 505 |
DOTATIONS BUDGETAIRES |
|||
(En millions de francs) |
|||
Dépenses ordinaires (TITRE III) |
2 692,70 |
2 807,50 |
2 844,17 |
Dépenses en capital (TITRE VI ) |
|||
Autorisations de programme dont |
409,80 |
509,80 |
498,74 |
- soutien de programmes |
242,70 |
342,70 |
340,14 |
- autres autorisations de programme |
167,10 |
167,10 |
158,60 |
Crédits de paiement |
496,80 |
503,97 |
503,84 |
DOTATIONS TOTALES (DO+CP) |
3 189,50 |
3 311,47 |
3 348,01 |
En 1997, l'INRA devrait articuler ses recherches autours de quatre thèmes :
recherche sur les milieux naturels et plus spécialement les peuplements biologiques exploités en renouvellement naturel (forêts, faune sauvage...).
Un projet pluriannuel sur le recyclage des déchets par l'agriculture devrait être mis en place
recherche sur les espèces et les peuplements cultivés (matières premières des industries agro-alimentaires) qui mobilise plus de la moitié de l'effectif de l'INRA. Les travaux portent sur les différents aspects de la physiologie de ces espèces (reproduction, croissance et développement, nutrition...) ainsi que sur la protection des cultures et des élevages.
La connaissance du génome des espèces d'intérêt agronomique a été l'objet des recherches les plus récentes. En 1997, l'Institut étudiera plus particulièrement :
• un programme sur la biologie végétale
pour approfondir la connaissance de la structure et de l'expression du
génome, de la biologie de la croissance ainsi que des mécanismes
de résistance des plantes ;
• la cartographie comparée des espèces
animales ;
• l'analyse de pathologies telles que les maladies
à prions ou antibiorésistantes ;
• la mise en place d'une action sur la
microbiologie.
Près de 60 % des chercheurs de l'Institut se consacrent à ces recherches.
recherche sur la qualité et la transformation des produits avec, notamment des travaux sur les substances volatiles et sur la sécurité alimentaire ;
recherche sur le comportement du consommateur. A cet égard, citons la création d'un département "nutrition, alimentation et sécurité alimentaire" et des "centres de recherche en nutrition humaine" ainsi que la mise en place de "l'observatoire du goût", en coopération avec le CREDOC et l'INSEE.
5. L'Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération (ORSTOM)
Crédits de l'ORSTOM
inscrits au budget de la recherche
1995 LFI |
1996 LFI |
1997 LFI |
|
EFFECTIFS |
|||
- Chercheurs |
839 |
829 |
824 |
- ITA |
786 |
786 |
786 |
TOTAL |
1 625 |
1 615 |
1 610 |
DOTATIONS BUDGETAIRES |
|||
(En millions de francs) |
|||
Dépenses ordinaires (TITRE III) |
842,40 |
851,81 |
848,63 |
Dépenses en capital (TITRE VI ) |
|||
Autorisations de programme dont |
202,00 |
202,00 |
181,90 |
- soutien de programmes |
167,00 |
167,00 |
154,76 |
- autres autorisations de programme |
35,00 |
35,00 |
27,15 |
Crédits de paiement |
201,65 |
201,95 |
186,62 |
DOTATIONS TOTALES (DO+CP) |
1 044,05 |
1 053,76 |
1 035,25 |
La mission fondamentale de l'Institut est de promouvoir et de réaliser, en France et à l'extérieur, tous travaux de recherche scientifique et technologique susceptibles de contribuer au progrès économique, social et culturel des pays en développement. Sur le plan opérationnel, l'Institut est organisé selon trois niveaux :
- cinq établissements pluridisciplinaires correspondant aux grands champs scientifiques de l'organisme ;
- vingt-sept unités de recherche, le plus souvent sans unité de localisation qui sont les structures d'animation, de réalisation et de gestion de la recherche ;
- près d'une centaine d'implantations, dans environ 35 pays ou territoires.
Le rapport issu de la "Consultation nationale sur les grands objectifs de la recherche française" a préconisé la redéfinition de la recherche pour le développement afin de faire face à trois défis fondamentaux : la santé, la préservation des ressources naturelles et l'approvisionnement des concentrations urbaines.
Dans son schéma stratégique, l'ORSTOM s'est fixé cinq grandes orientations de recherche qui s'inscrivent dans ce cadre :
•
les conditions et modes de
développement
des pays du Sud ;
•
le milieu physique, ses ressources et
l'impact des activités humaines sur l'environnement ;
•
l'exploitation des ressources naturelles et
le développement viable.
L'ORSTOM étudiera ici les
questions des modes de gestion et d'exploitation susceptibles d'assurer sur le
long terme la reproductibilité des ressources ;
•
les villes et le
développement ;
•
la santé et le développement.
L'ORSTOM se concentre surtout, ici, sur les aspects "endémies"
et "épidémiologie" en réponse à la persistance des
grandes endémies, à la malnutrition et à
l'émergence de nouvelles pandémies comme le Sida dans les pays du
Sud.
Relevons que l'ORSTOM est le seul grand organisme de recherche à enregistrer une légère diminution de ses effectifs en 1997.