2. Les conséquence de la démographie sur l'encadrement des élèves
Dans le premier degré, l'évolution démographique qui s'accompagne depuis 1993 d'une politique conduisant à privilégier l'implantation des emplois d'enseignants dans les classes devant élèves a permis à la fois :
- de baisser le nombre d'élèves par classe. Conformément à l'objectif n° 13 du nouveau contrat pour l'école, l'effectif moyen des classes de maternelles qui était de 30 en 1993 est ramené à 26 en zones d'éducation prioritaire (ZEP) à la rentrée 1996 et sera de 25 à la rentrée prochaine.
- d'augmenter le nombre de classes ;
- d'accroître les décharges accordées aux directeurs d'écoles ;
- de maintenir le moratoire dans les zones rurales et de montagne.
Dans le second degré, l'évolution de la démographie des collèges et des lycées permet à la fois :
- de faire face aux besoins des lycées et des classes postbaccalauréat ;
- d'abaisser le nombre moyen d'élèves par classe, notamment dans les établissements situés dans des zones difficiles ;
- de mettre en oeuvre la rénovation pédagogique des collèges et des lycées qui favorise l'enseignement en petits groupes (modules, travaux pratiques au lycée, nouvelle organisation de la classe de 6 ème au collège) et l'offre d'options au lycée comme au collège (nouvelle option latin en classe de 5 ème ).