LA RECHERCHE D'ALTERNATIVES AU PLOMB
Depuis 2011, la filière cristallière n'est pas restée inactive et s'est engagée dans la recherche de produits de substitution pour le plomb.
À ce stade, les alternatives envisagées posent plusieurs problèmes :
- la réfraction à la lumière n'est pas la même ;
- la température de fusion est plus élevée pour le verre que pour le cristal, les alternatives consomment donc plus d'énergie et sont plus coûteuses ;
- le verre refroidit plus vite et doit constamment être réchauffé pour être travaillé, contrairement au cristal ;
- le cristal est bien plus souple que le verre et donc plus facile à graver et décorer.
Selon la Fédération des cristalleries, il faudrait encore au moins dix ans de recherche pour aboutir à une solution satisfaisante, le résultat n'étant pas garanti.
Il est à noter que dans l'hypothèse, optimiste à ce jour, où un nouveau procédé ou une nouvelle substance permettraient d'éviter l'emploi du plomb, la Commission européenne pourrait appliquer la procédure « progrès technique » pour restreindre ou interdire l'usage du plomb dans la filière.