b) Le reflux de l'endettement à court terme se confirme
Compte tenu des prévisions d'émissions à moyen et long termes et de variation des BTF figurant dans les tableaux de financement pour 2011 et pour 2012, l'encours de la dette négociable devrait évoluer comme indiqué dans le tableau qui suit.
Evolution de l'encours de la dette négociable
(en milliards d'euros)
Encours |
fin
|
fin
|
fin
|
fin
|
Ensemble de la dette - valeur nominale |
1 212,3 |
1 289,4 |
1 298,9 |
1 380,6 |
OAT et BTAN |
1 025,2 |
1 091,2 |
1 116,2 |
1 199,0 |
BTF |
187,1 |
198,2 |
182,7 |
181,6 |
Supplément d'indexation à la date considérée |
16,7 |
18,4 |
18,6 |
19,2 |
Ensemble de la dette - valeur actualisée * |
1 229,0 |
1 307,8 |
1 317,5 |
1 399,8 |
* nominal pour les titres à taux fixe ; nominal × coefficient d'indexation à la date considérée pour les titres indexés
Source : réponses au questionnaire
Ces données confirment que la part de l'endettement à court terme continue à refluer. Après avoir atteint un pic fin 2009 (18,6 % de l'encours total), les bons du Trésor à taux fixe devraient représenter 13 % du stock de dette à fin 2012 (181,6 milliards d'euros). Cette évolution, dont les raisons sont explicitées ci-après, atténue notre vulnérabilité à un retournement des taux courts.